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L'Italie

L'Italie
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10 décembre 2011

L'italie

 

 

 

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L'Italie est un pays d'Europe méridionale, membre fondateur de l'Union européenne, de l'OTAN (ainsi que de l'Union de l'Europe occidentale depuis 1954), ainsi que de la zone euro. Sixième puissance économique mondiale, l'Italie est aussi membre du G8 (et auparavant du G7).

 

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L'Italie est une démocratie parlementaire, basée sur le travail, gouvernée selon l'équilibre des pouvoirs établi par Montesquieu, avec trois pouvoirs indépendants : le Gouvernement, le Parlement et la Justice

Géographie de l'Italie

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L'Italie est subdivisée en 20 régions (15 de statut simple et 5 régions autonomes), elles-même divisées en 102 provinces.

Articles détaillés : Régions d'Italie ~ Liste des provinces italiennes

 

Fleuves et lacs

Les fleuves et rivières les plus importants sont :

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Les lacs les plus importants sont :

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Carte & Plan
    Italie : carte générale
    carte des régions d'Italie & provinces, communes (office de tourisme italien)
    la province (provincia) en Italie correspond au département en France
    carte des régions d'Italie & origine des noms (en italien)
     
    carte routière de l'Italie (grand format)
    carte routière : routes principales
     
   

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localisation des communes d'Italie sur une carte avec le relief
    les plus beaux villages d'Italie : i borghi più belli d'Italia
    parcs naturels (nationaux et régionaux), réserves naturelles
 
 
Italie antique
    table de Peutinger l'ancêtre des cartes routières ! (IVe siècle) tout l'empire romain
    cartes historiques de l'empire romain
     
   

Pompei : plan, sculptures, fresques...

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    Rome antique
    civilisation romaine
 
    histoire de l'Italie (clio)
 

Située juste au sud de l'île de Corse, la Sardaigne est la deuxième plus grande île (24 090 km²) de la Méditerranée après la Sicile; elle se trouve à mi-chemin entre l’Italie et la Tunisie, et s'étend sur environ 267 km de long et sur 120 km de large.

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La Sardaigne a obtenu son statut d’autonomie de l'Italie et forme une région «à statut spécial» depuis 1948: la Regione Autonoma della Sardegna.  La Sardaigne compte trois provinces: Cagliari, Nuoro et Sassari.

Voici une île peuplée plutôt de bergers que de pêcheurs où, d'avril à octobre, on peut goûter aux joies du tourisme balnéaire et partir à la découverte de son extraordinaire patrimoine naturel dans les régions de la Gallura, la Barbagia et de l'Ogliastra. Les plages de Sardaigne comptent parmi les plus belles de la Méditerranée, et les plus calmes aussi, grâce à la faible présence humaine sur ses 1 850 km de côtes. De plus, ses côtes sont cristallines et poissonneuses, idéales pour la baignade et la plongée. Autrement dit, une nature intacte dont peu de ses voisines de la grande bleue peuvent encore se vanter. Si elle est moins boisée que la Corse, ses paysages sont tout de même moins secs qu'en Sicile ou en Crète.

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Le cœur de la Sardaigne est montagneux, à cause de l'érosion qui a modelé son relief en créant des gorges, des falaises calcaires et des vallées, mais peu de plaines et de hauts plateaux. La couleur dominante est le bleu ponctué de rouge et de marron ; un gigantesque amas rocheux où les sommets granitiques et le maquis semblent posés directement sur la mer. Et, à l'intérieur, d'énormes forêts de chênes verts séculaires et de lentisques, des collines couvertes d'oliviers... Plus haut encore, la puissance du vent fait plier les troncs des chênes-lièges, les contraignant à une éternelle révérence.
Côté culture, l'île recèle des ruines archéologiques comme les nuraghes (habitations primitives), des tombes des géants, des églises romanes et affiche une longue tradition de fêtes religieuses et païennes. Ajoutez à ceci une petite hôtellerie familiale et une gastronomie composée de saveurs locales et authentiques... de quoi faire tarir tous les clichés qui font de la Sardaigne une destination confidentielle réservée à la jet-set. Fuyez la Costa Smeralda et ses clones balnéaires (Villasimius), choisissez n'importe quel mois sauf août et vous serez sans doute conquis par les charmes de cette île si proche et pourtant si exotique.

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La Sicile (en italien: Sicilia) forme la plus grande île de la Méditerranée et appartient à l'Italie. Avec ses îlots adjacents, la Sicile couvre une superficie de 25 708 km², soit un peu moins que la Belgique. Située tout au sud-ouest de l’Italie dont elle est séparée par le détroit de Messine, large de seulement 3 km, l’île de Sicile forme une région autonome depuis 1948.

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La Sicile présente la forme d'un triangle comprenant trois pointes, des promontoires que le drapeau sicilien symbolise par trois jambes repliées au genou s'irradiant de la tête d'une Gorgone (Méduse, probablement). Cette région, dont l'Etna est le mont le plus célèbre en raison de ses éruptions volcaniques, est fragilisée par les tremblements de terre.

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La Sicile compte les provinces suivantes: Agrigente, Caltanisetta, Catane, Enna, Messine, Palerme (chef-lieu), Raguse, Syracuse, Trapani. La grande majorité de la population parle le sicilien comme langue maternelle.

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La Sicile, c’est la plus grande île de la Méditerranée. Ce fut aussi le point de rencontre de nombreuses cultures, ce qui lui vaut de s’être forgée une atmosphère bien à elle. Sous un même soleil éclatant, se retrouvent de fabuleux vestiges grecs, des cathédrales et des châteaux normands, des jardins arabes, des palais et des églises au baroque hispanisant. Les artistes siciliens ont su enrichir ces courants artistiques venus d’ailleurs, créant un art propre à cette île, et très original.
La Sicile, c’est également un art de vivre particulier, une façon décalée de voir les choses, parfois bien déroutante pour un étranger. Une âme profonde et secrète. Et puis, en vrac, c’est l’Etna, les anchois, le marsala…

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La Calabre

 

Tout au sud de l'Italie la Calabre est une région mystérieuse et encore inexplorée qui s'ouvre sur les eaux cristallines des mers Tyrrhénienne et Ionienne.

Haut lieu de la Magna Grecia elle recèle encore des villes et des sites aux noms évocateurs comme Locri ou Sibari. Côté nature, la Calabre offre des centaines de kilomètres de côtes et des massifs montagneux dont ceux de la Sila et de l'Aspromonte.

Mais ce qui frappe le plus en Calabre de nos jours, c'est l'alliance entre la modernité et la tradition. Le piment qui relève tous les plats de la région en est un exemple surprenant. Il est devenu le symbole de l'identité de tout un peuple qui, fier de ses racines, désire cependant appartenir en tous points au XXIème siècle.

 

Ville éternelle devant l’éternel, Rome est l’une des révélations d’un voyage en Italie. Nulle part ailleurs, vingt-huit siècles d’histoire ne sont aussi présents dans une cité. Le centre de la péninsule italienne bourdonne de l’effervescence de ses hauts lieux culturels, de Florence à Assise et de Sienne à Pérouse.
Mais sillonner la Toscane et l’Ombrie, c’est aussi goûter à la douceur de la lumière et des paysages, loin des sentiers battus. Plus au sud, un vent d’optimisme souffle sur la cité parthénopéenne, les Napolitains sont réconciliés avec leur ville, qui ne les avait pas attendus pour dégager, elle aussi, un charme irrésistible. Car on a rarement vu de ville aussi émouvante, aussi attachante, mais, en même temps, aussi impalpable.
Porte d’Orient et clef du Sud, Naples pourrait bien vous surprendre et vous ouvrir les portes des paysages apuliens et de Calabre…

 

Tous les chemins mènent à Rome, c'est bien connu. Inutile aussi de dire que Rome est l'une des grandes révélations d'un voyage en Italie. Nulle part ailleurs, 28 siècles d'histoire ne sont aussi présents dans une ville. Les temples et les amphithéâtres romains, certains étonnamment intacts malgré la négligence des autorités italiennes, font partie intégrante de l'urbanisme. Les innombrables églises témoignent des premiers temps de la chrétienté ou affichent un baroque plus ou moins fastueux. Les palais Renaissance, les fontaines et les places baroques, ou encore les ruelles au charme médiéval, en font un lieu où tous les styles se côtoient. Amateur de belles pierres, pensez à agrémenter votre séjour par la découverte de la cuisine romaine et italienne. Oubliez votre guide préféré de temps en temps, et entrez là où bon vous semble : vous en ressortirez peut-être de fort bonne humeur, ou le ventre bien rond... N'oubliez pas encore de saisir toutes les opportunités qui vous sont offertes pour faire la connaissance des Romains, lesquels vous proposeront peut-être d'aller respirer le bon air dans les environs charmants de la capitale italienne.

 

 

On croit tous connaître Venise par cœur, à travers les cartes postales et les innombrables clichés de gondoles, de canaux et bien sûr de masques de carnaval. On s’aperçoit en fait qu’aucune photo ne rendra jamais l’incroyable charme des petites rues tortueuses et des places, et surtout la plus incroyable des surprises : toute une ville sans une seule voiture. Venise la Sérénissime a cette faculté unique de provoquer l'étonnement à chaque fois que l'on y retourne, et ceux qui y vont pour la énième fois ressentent toujours cette émotion indescriptible

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9 août 2011

Rome

 

Rome se situe dans la province agricole du Latium, en Italie centrale, entre deux contrées de collines volcaniques. La plaine romaine était habitée et cultivée même avant la fondation de Rome. Mais longtemps cette plaine fut marécageuse et infectée par la malaria. Au début du XXe siècle, des travaux de drainage et d’assèchement (l’assèchement des Marais Pontins) ont rénové la région.

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Rome s’est élevée sur le bassin inférieur du Tibre qui se jette dans la mer Tyrrhénienne à Ostie. Cicéron nous dit (De republica,) que Romulus choisit fort bien l’emplacement de la ville : ni trop loin de la côte (pour permettre l’acheminement des denrées venant de la mer) ni trop près (pour éviter les razzias des pirates). Rome se trouve en effet à 25 kms environ de la mer. Elle était originellement entièrement située sur la rive gauche du Tibre, et composée de villages perchés sur sept collines, qui constituaient ainsi une véritable acropole donnant à la ville des possibilités défensives de premier ordre. Ces collines sont le Palatin et le Capitole, cœur de la Rome primitive (Roma quadrata) (Properce, Élégies), et, du Nord au Sud, en arc de cercle autour de ces deux collines, le Quirinal, le Viminal, l’Esquilin. le Cœlius, et l’Aventin. Ces dernières collines furent insérées dans l’enceinte de la ville sous le règne de Servius Tullius, le cinquième successeur de Romulus (Tite-Live, Histoire romaine).

Le Palatin (qui tire son nom de la déesse Palès, protectrice des bergers) est le berceau de la Rome primitive bâtie par Romulus. Il fut d’abord habité par des particuliers jusqu’à la fin de la République ; puis les constructions impériales s’y élevèrent.

Le Capitole était le centre religieux de la Rome antique, où se dressait le temple de Jupiter (6e siècle av. J.-C.) (Tite-Live, Histoire romaine). C’est là que les généraux vainqueurs venaient recevoir les honneurs du triomphe. Au pied du rocher situé à la base du Capitole se trouvait la prison (le Tullianum) où furent enfermés et moururent, entre autres, Jugurtha, les complices de Catilina (Salluste, Catilina) et Vercingétorix. Sur le flanc du Capitole se trouve l’escalier des Gémonies où les corps des condamnés à mort étaient exposés avant d’être jetés dans le Tibre. Sur l’un des sommets du Capitole se trouvait la Roche Tarpéienne d’où l’on précipitait les condamnés à mort (d’où le proverbe : "la roche tarpéienne est proche du Capitole").

Au pied du Capitole et du Palatin s’étend le Forum, aménagé sous Tarquin l’Ancien (quatrième successeur de Romulus). Il se trouvait primitivement en dehors de l’enceinte de la ville (d’où son nom) et servait de nécropole aux villages. C’était d’ailleurs une vallée marécageuse et malsaine. Quand les villages se fédérèrent, ce "forum" devint leur lieu de réunions et d’échanges. Des opérations de drainage (Tite-Live, Histoire romaine), furent donc faites par les successeurs de Romulus (grand égout collecteur appelé Cloaca Maxima, en partie encore visible de nos jours). C’est là que s’assemblaient, au temps de la République, le Sénat (dans le bâtiment appelé Curie) et le peuple devant la tribune aux harangues (les Rostres, parce qu’elle était ornée d’éperons de navires [rostra] pris à l’ennemi après la victoire d’Antium sur les Volsques en 338 av. J.-C.) On y construisit plusieurs sanctuaires, temples et basiliques ( = salles destinées aux réunions publiques) et de nombreuses boutiques s’y installèrent ; c’était vraiment le centre de la vie et de l’activité urbaines, des deux côtés de la Via sacra (Voie sacrée) qui le traversait d’Ouest en Est depuis l’arc de Septime-Sévère jusqu’à celui de Titus (proche du Colisée). On peut y voir encore les trois colonnes du temple des Dioscures (= Castor et Pollux), où étaient conservés les étalons des poids et mesures, le temple rond de Vesta et la maison des Vestales.

Lorsqu’il devint trop petit, les empereurs créèrent, au nord de ce forum républicain, au pied des pentes du Quirinal et du Viminal, de nouveaux forums, dits "Forums impériaux". Le Forum de Trajan est dominé par la célèbre Colonne Trajane qui commémore les succès de cet empereur sur les Daces (= les Roumains actuels).

À l’extrêmité des Forums impériaux se dresse le Colisée ou amphithéâtre Flavien, commencé par Vespasien en 72 ap. J.-C. et terminé par Domitien en 82 (Suétone, Vies des douze Césars). Cet immense amphithéâtre mesure 54 mètres de hauteur et 527 mètres de circonférence. Il servait aux combats de gladiateurs et aux naumachies (= combats navals). 50 000 spectateurs pouvaient prendre place sur les gradins.

Perpendiculaire à la Via Sacra et se dirigeant vers le Nord, l’Argiletum était la rue la plus animée de la ville (libraires) et conduisait vers le quartier populaire (et mal famé) de Subure.

Au-delà du Capitole et de l’enceinte de Servius Tullius, sur les bords du Tibre s’étend le Champ de Mars, réservé aux sports et aux exercices militaires (il est interdit de franchir, armé, l’enceinte [pomerium = post murum, derrière le mur]). Il ne fut intégré dans la ville que sous l’Empire et se couvrit alors de monuments, comme l’Ara Pacis (= autel de la paix) ou le Mausolée d’Auguste, encore visibles aujourd’hui.

Au Sud du Forum, entre l’Aventin et le Palatin, Tarquin l’Ancien fit construire le Circus Maximus (= le grand cirque) où se dérouleront ensuite les grands jeux annuels (Ludi Romani). Il mesurait 645 mètres de longueur, 125 mètres de large et pouvait contenir jusqu’à 300 000 spectateurs

Partant de la ville, furent construites, dès la République, des routes, dans toutes les directions, qui portent généralement le nom du magistrat (le censeur) qui les a créées. Les principales de ces routes sont : la Via Appia, la plus ancienne, vers l’Italie du Sud, jusqu’à Brindisium, en passant par Capoue et Tarente, 495 kms ; la Via Aurelia, le long de la côte de la mer Tyrrhénienne, vers la Ligurie, au Nord, 220 kms ; la Via Flaminia, qui traverse l’Italie centrale (l’Ombrie), 314 kms ; la Via Aemilia, qui reliait Ariminum (= Rimini actuellement) à Placentia (= Plaisance), 249 kms.

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Un livre d'histoire à ciel ouvert

L'histoire millénaire de Rome l'a dotée d'un patrimoine architectural énorme que les conflits et aménagements urbains ont globalement épargné. Si le nombre de monuments à visiter est plus élevé que dans n'importe quelle autre ville, cela présente l'avantage que certains soient tout proche les uns des autres. Il est tout à fait envisageable de voir une bonne partie de la ville à pieds. Des ruines romaines aux palais Renaissance, Rome est une invitation à remonter dans le temps !

 

Cortège des antiquités romaines au centre de la ville. Construits entre le Ier siècle avant J-C et le Ier siècle après J-C, l'état des édifices varie considérablement, de la simple ruine tel certain temple du Forum à un état quasi-intact tel le Panthéon. Après avoir découvert l'incontournable Colisée, grimpez sur le mont Palatin, lieu mythique où la ville aurait été créée. En remontant la Via dei Fori Imperiali, arrêtez-vous pour visiter le Forum Romain et les Forums impériaux. Il vous faudra imaginer ce qu'étaient au temps de la République ces lieux multi-fonctions (lieu de débat politique, lieu de culte et galerie de commerces).

Depuis le Forum Romain, traversez la place Venizia pour rejoindre le Capitole. La place du Capitole et surtout ses palais constituent un haut lieu politique de la ville depuis sa création.

Puis faites un saut directement dans le courant baroque du XVIIème et XVIIIème siècle. Découvrez les magnifiques fontaines de Rome. Après une petite pause à la place Navona, allez faire un voeu à la fontaine de Trevi.

 

Rome est indissociable du christianisme et de la vie des papes.

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Etat dans l'Etat, le Vatican est la deuxième étape clé de la visite de Rome. Au Saint-Siège, vous pourrez admirer la basilique Saint-Pierre, la place Saint-Pierre, la sublime chapelle Sixtine et les incroyables musées du Vatican. En descendant la Via della Conciliazione, vous atteindrez le Château Saint-Ange qui fut entre autres la résidence de quelques papes.

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Tout au Nord de Rome se trouve la Galerie Borghèse. Cette troisième étape vous permettra d'aller à la rencontre des grands peintres italiens. Avec des tableaux de Canova, du Bernin, du Caravage, de Raphaël, de Botticelli ou encore du Titien, vous ne serez sûrement pas déçus ! Après cette visite éblouissante, allez-vous détendre à la Piazza di Spagna, le lieu de rendez-vous de beaucoup de Romains à la fin de la journée.

Les thermes de Caracalla, au sud de la ville, sont un détour qui en vaut vraiment la peine. Ce sont les plus grands thermes jamais construits à Rome.

 

Les monuments de Rome
La Basilique Saint-Pierre
La fontaine de Trévi
La Maison Dorée
La place Navone
Le Capitole
Le Château Saint-Ange
Le Colisée
Le forum romain
Le Palatin
Le Panthéon
Les forums impériaux
Les thermes de Caracalla
Le Vatican

http://www.romewelcome.com/monumenti/rome-monumets-fra.htm

http://www.mackoo.com/rome/index.htm

http://tony.bea.free.fr/

http://www.linternaute.com/voyage/italie/rome/

 

 

 

8 août 2009

La peinture Italienne

La peinture de la Renaissance
1ère partie :

Les prémisses et le Quattrocento à Florence

1250 - 1450

Les prémisses d'un changement dans l'art de la peinture se fait sentir dès le Trecento en Italie. Vous allez découvrir quels étaient les artistes de l'époque.

 

Les premisses avec Cimabue et Giotto

Cimabue vers 1240-1302, de son vrai nom Cennini di Pepo, sera le premier à rompre avec les règles de la peinture d'inspiration byzantine. En contact avec d'autres artistes à Florence, il veut sortir la peinture des icônes et des mosaïques. Les toiles s'arborent d'une expression simple et douce des figures, loin de la sophistication byzantine.

Il insufflera dans ses tableaux plus de réalisme, abandonnant l'aspect décoratif de la peinture (fresque, retable). C'est une idée qui sera exploitée ensuite par Giotto. Aucune oeuvre de Cimabue n'est parvenue jusqu'à nous. On lui attribue la Maesta de l'église de la Trinité à Florence et la Maesta d'Assise.

Giotto(1266-1337), de son vrai nom Giotto di Bondone, qui aurait été l'apprenti de Cimabue, va rompre avec l'art byzantin qui est répandu sur toute l'Europe, préférant le réalisme. Cette recherche du vrai s'inscrit dans un mouvement général à la fin du XIIIème siècle.

Ce trait de Giotto va se manifester dans son traitement des fresques qui jusqu'à présent était faites dans un espace à deux dimensions et encadrés de motifs végétaux comme pour une tapisserie. Giotto va proposer un espace tridimensionnel, déjà évoqué dans l'Antiquité mais oublié durant le Moyen-age. Cela permet d'établir une représentation plus humaine.

Giotto s'attachant à l'observation de la vie et à une plus grande expression des figures peintes (gestes, regards). Ce souhait de volume dans les tableaux implique la notion de perspective. La première réalisation de Giotto selon ces nouveaux principes sont les fresques de la vie de Saint François à Assise . On y remarque la netteté des attitudes, la simplicité de la restitution des habits et l'intensité des regards .

Il séjourne à Padoue où il décore la chapelle Scrovegni de 1303 à 1305. Ces ensembles de fresques préfigurent les recherches sur la perspective du Quattrocento. Citons encore la Madone Ognissanti, représentant une personne sacrée avec une grande humanité, rompant ainsi définitivement avec la peinture médiévale. Il décore la chapelle de la Madeleine à Assise vers 1310. Il utilise la peinture à sec pour réaliser les scènes de l'enfance du Christ et les allégories franciscaines en 1310 et 1320.

Dans ses oeuvres faites entre 1320 et 1325, il recherche un plus grand raffinement (fresques de la chapelle Bardi de Santa Croce de Florence. A partir de 1328, il travaille à Naples. Il décède en 1337 à Florence alors que son atelier réalise les fresques de la chapelle du podestat au Bargello.

De cette époque initiale, il faut également évoquer le peintre Duccio di Buoninsegna (vers 1260-1318), fondateur de l'école de Sienne avec sa toile nommée la Maestà. L'influence gothique remplace l'art d'inspiration byzantin mais Sienne restera en dehors de la Renaissance. De cette école, nous trouvons les peintres Simone Martini (1284-1344)  et les frères Ambrogio Lorenzetti (1285-1348) et Pietro Lorenzetti (1280-1348).

Chez Martini les personnages ne sont plus sur un même plan au fond mais donne l'impression d'une perspective. Chez Lorenzetti nous assistons à un enthousiasme non religieux de la vie et de l'histoire humaine. L'école de Sienne s'essouffle durant le XVIème siècle et s'éteindra avec la soumission de la cité à Côme 1er de Médicis en 1555.

Le Quattrocento

Au début du Quattrocento (XVème siècle), les cités italiennes jouent un rôle économique et politique important en Europe. Dirigées par des familles princières, ces dernières rivalisent pour produire ce qu'il peut y avoir de plus beaux pour exprimer leur puissance.

Ce sont les Médicis à Florence, les Sforza à Milan, les Montefeltre à Urbino, les Gonzague à Mantoue, les Este à Ferrare ou Venise. Dans ce contexte, c'est à Florence que s'exprimeront les premiers peintres de la Renaissance. L'essor de cet art est dû à l'importance du monde de la finance, à la culture humaniste qui progresse, aux commandes d'œuvres qui croit et à l'apparition d'ateliers spécialisés. L'artiste devient une personne recherchée par les mécènes.

Ces derniers respectent leur connaissances et leur sens de l'imaginaire. Du regain d'intérêt pour les connaissances de l'Antiquité (le naturalisme d'Aristote entre autres) découle l'observation et l'étude du monde. Cela fait que les thèmes profanes deviennent de plus en plus importants. L'art devient attrayant pour le mode d'expression personnelle qu'il devient.

Le Quattrocento connaîtra comme précurseurs, Donatello pour la sculpture, Brunelleschi pour l'architecture et Masaccio pour la peinture. Ils ont tous trois une croyance forte dans les fondements théoriques de l'art. Leur art sera basé sur la nature et leur appréhension du comportement humain.

Aussi s'attachent-ils à rechercher méthodiquement à répondre aux problèmes de la représentation du volume, du poids ou des mouvements des figures, de la perspective. Aussi cherchent-ils à trouver des règles générales qui traitent des problèmes de proportions, de rendu de l'espace, de restitution des apparences de la nature.

Le premier de ces peintres du Quattrocento est Masaccio (1401-1428), de son vrai nom Tommaso di Ser Giovanni di Mone Cassai. Il est très apprécié des novateurs, artistes se groupant autour de Brunelleschi. Il en appliquera les nouvelles théories architecturales à son oeuvre.

La Sainte Trinité, fresque de l'église Santa Maria Novella. Arrivé à Florence en 1422, il travaille avec le peintre Masolino (1383-1440). Ce dernier à peut être été son maître. Masaccio est le successeur de Giotto. Léonard de Vinci parle ainsi de Masaccio :

"Après Giotto, l'art retoma en décadence pendant plus d'un siècle, parce que les peintres commencèrent à imiter les oeuvres de Giotto. Puis vint le florentin Tommaso (Masaccio) ; il prouva, par la perfection de ses oeuvres picturales, que tous ceux qui ne prennent pas comme modèle la nature, cette éducatrice de tous les maîtres, s'efforcent vainement de faire de l'art."

Il accentue ses travaux sur la perspective et le naturalisme. Il est le vecteur à Florence des travaux de Brunelleschi et de Donatelo. Il est l'auteur d'une partie des fresques de la chapelle du cardinal Brancacci dans l'église de Santa Maria del Carmine de Florence. Il utilise la perspective dans ses tableaux, portant une grande attention aux structures et aux volumes.

Cette perspective s'appuie sur la théorie du point de fuite unique. Il permet à la peinture italienne de présenter une vision coordonnant l'espace conçu théoriquement et celui construit pratiquement. Il est ainsi possible d'établir une échelle de proportion entre les différents personnages d'un tableau. Il partira à Rome avec Masolino et y décède en 1428.

Pour imposer sa façon de peindre, Masaccio a besoin de médiateur comme Fra Angelico (vers 1400-1455). Marqué par Giotto, il est un des plus remarquables représentant de l'école florentine du Quattrocento. Dominicain, Fra Angelico, à travers sa peinture, a illustré les écritures saintes. Cet artiste, issu de l'époque gothique, a un mode de pensée encore mayen-ageux.

Cependant sans ses toiles, nous pouvons y voir une beauté des couleurs et une maîtrise de la perspective. Durant sa jeunesse, Il aurait pratiqué la miniature, avec comme maître Lorenzo Monaco. Entre 1420 et 1422, Fra Angelico rentre au couvent San Domenico de Fiesole. En 1428 et 1429, il peint le Retable de Fiesole et le Triptyque de Saint Pierre martyr.

L'évolution de son style se remarque dans le Tabernacolo dei Linaioli (1433) où nous sentons l'influence de Masaccio. Fra Angelico, sensible à la nature, peint le premier paysage de la peinture italienne : le lac Trasimène (1433-1434). Cet apport du décor naturel se voit notamment dans la toile de la scène de la Déposition. Cependant, Fra Angelico n'incorpore pas toujours ces innovations et certaines de ces toiles rappellent le début du Trecento et Giotto (Couronnement de la Vierge).

En 1436, les dominicains investissent les bâtiments en ruine du couvent Saint Marc. C'est Fra Angelico qui doit assurer la décoration, l'architecte Michelozzo devant le restaurer. Ces travaux dureront de 1438 à 1452. Il y peint ce qui a de plus beau en matière de fresques (voir l'image - L'annonciation (1449)). Celles-ci n'ont pas d'ornementation et le jeu des lumières y est très important. A la fin de l'année 1445, il se rend à Rome, demandé par le pape Eugène IV, afin de décorer la chapelle du Saint Sacrement. Le successeur d'Eugène IV, Nicolas V, commande la décoration de sa chapelle privée. En 1450, il retourne à Fiesole où il exécute des oeuvres commandée par Côme de Médicis.

Il meurt en 1455, et est enterré dans la chapelle Saint Thomas d'Aquin. Sa gloire a été importante et il influence des peintres comme Filippo Lippi, Pier della Francesca. Il sera béatifié le 3 octobre 1982 par le pape Jean Paul II. Son oeuvre frappe par la simplicité et la force des jeux de couleurs (blanc, bleu, or et rouge). Son oeuvre place les angoisses terrestres, les joies et la vie de tous les jours dans la lumière divine. Sa peinture constitue une synthèse entre le Moyen-age et la Renaissance.

Domenico Veneziano (1401-1465) est un peintre vénitien. Il travaille à Florence avec Piero della Francesca à la décoration du chœur de l'église Saint Eugène. Il aurait introduit la peinture à l'huile en Toscane, technique connue en Italie avant 1390. Il peint pour la famille des Médicis, notamment l'Adoration des mages, la Vierge entourée de saints qui est un tableau structuré ou la Vierge et l'Enfant avec les saints où l'on remarque une très bonne maîtrise de la perspective et de la lumière.

Fra Filippo Lippi (1406-1469), religieux défroqué, côtoie à Naples la peinture flamande et s'inspire de Masaccio. Il peint notamment la Madone de Tarquila en 1437 où l'on voit l'envie de restituer une intimité, la Vierge à l'enfant entre deux anges en 1465 où l'on voit un fond constitué d'un paysage inscrit dans une fenêtre. Cette dernière toile influiencera les artistes florentins, notamment un de ses élèves appelé Boticelli.

Un autre peintre s'intéresse aussi à la perspective. Il s'agit de Paolo di Dono dit Paolo Ucello (1397-1475). Assistant de Ghiberti à partir de 1404, Ucello travaille avec Donatello. De 1425 à 1430, il travaille à la basilique Saint-Marc comme mosaïste. Il peint le Monument équestre de Sir John Hawkwood en 1436 (voir l'image), les scènes de la vie de Noé en 1446. Un peu avant Piero della Francesca, il prend conscience des nouveautés introduites par Masaccio. A partir de 1431, il plonge dans l'étude de la perspective à points de fuite multiples. En 1456, il peint les trois batailles. Leur géométrie complexe préfigure les oeuvres de Piero della Francesca. Dans certaines de ses oeuvres, il reste un peu archaïque (comme dans les Deux Saint Georges ou La Chasse). En 1465, il peint la pedelle d'un retable (la Communion des apôtres). Dans cette oeuvre, Ucello se montre artiste, savant et poète.

Andréa del Castagno (vers 1421-1457), de son vrai nom Andréa de Bartolo de Bargilla, est influencé par Masaccio et Donatello. Il peint les fresques du réfectoire de Sant' Apollinia (1415-1450). Il est habile à restituer la perspective dans ses toiles. Il réalise neuf tableaux pour la villa Carducci en 1450. Il peint la fresque du monument funéraire équestre du condottiere Niccolo da Tolentino en 1456, vingt ans après une toile semblable d'Ucello, exprimant les évolutions dans le traitement de la perspective.  Dans la toile nommée Saint Jérôme, il restitue parfaitement l'aspect dramatique de la scène.

La peinture de la Renaissance
2ème partie : Le Quattrocento à Sienne et à Venise

1400 - 1530

Sur le plan commercial, Florence et Sienne sont des villes rivales. Dans cette rivalité, nous pouvons ajouter Pise et Venise. Aussi ces quatre villes vont-elles se défier dans le domaine artistique.

Nous avons déjà découvert Florence et sa peinture. Nous allons maintenant nous attarder sur les artistes de la ville de Sienne, qui invente un style propre à elle avec ses oeuvres au fond doré, avec ses corps allongés. Nous découvrirons ensuite la peinture de Venise, ville à la lumière et l'espace particulier, inspirant des oeuvres à l'ambiance différente.

Sassetta (v 1400 - 1450)

Le premier des peintres de Sienne est Sassetta, de son vrai nom Stefano di Giovanni di Consolo da Cortana. Sassetta peint essentiellement des retables dans lesquels nous ressentons l'esprit du gothique, dans les fonds dorés et l'ambiance pieuse. Mais nous ressentons également les nouvelles influences florentines dans le traitement de la perspective. Sassetta est un artiste de transition entre deux époques artistiques.

Il peint L'Adoration des Mages en 1429 (ou 1437 selon d'autres sources).

De 1437 à 1444, il travaille sur l'une des oeuvres les plus importantes de Sienne : le polyptique de Borgo San Sepolcro. Celui-ci représente sur le recto une vierge à l'enfant au milieu, entourée de Saint Jean-Baptiste et Saint Antoine de Padoue sur les côtés. Au verso, nous retrouvons la vie de Saint François.

De 1430 à 1432, il réalise la Madone des neiges. Ce retable est destiné à la cathédrale de Sienne. Aux caractéristiques déjà évoquées des toiles de Sassetta, il faut rajouter avec cette oeuvre le souci détail dans le rendu des personnages et le souci du rendu de la perspective.

Giovanni di Paolo (v 1403 - v 1482)

C'est un représentant important de l'école de Sienne. Il définit un style personnel dans lequel il utilise des couleurs crues et des formes allongées. Il dégage une ambiance surréaliste dans "Le miracle de Saint Nicolas de Tolentino", peint vers 1455.

Ses oeuvres les plus récentes sont plutôt exécutées dans le style grotesque.

Le Jugement dernier peint en 1465 et l'Assomption de la Vierge en 1475 en sont des exemples.

Piero della Francesca (v 1420 - 1492)

Il est à la fois peintre et mathématicien. Il souhaite imposer la peinture comme un reflet de la connaissance.

Il naît à Borgo San Sepolcro vers 1420. Il se forme à Florence. Il travaille ensuite dans les villes de Rome, Ferrare, Rimini et Urbino. Dans ses premières oeuvres nous retrouvons une influence flamande.

Il réalise de 1430 à 1445 le Baptême du Christ. Toile traitée à la façon d'une scène mythologique, elle fait référence à des épisodes historiques. Deux arbres, un blanc et un noir, font écho à la scène principale de Jésus et de Jean. De même, trois personnages aux habits orientaux font référence à la réunion des églises, après la chute de Byzance.

Il peint principalement des retables et des fresques pour les églises. Ainsi celle de l'histoire de la Vraie Croix peinte entre 1452 et 1455 marque la maturité de l'artiste. Elle dépeint des évènements sans suite dans le temps, posant déjà les questions de l'espace et du traitement de la géométrie.

Plus tard, le tableau de la Vierge de Sinigallia met en évidence le traitement de la proportion des figures, les uns par rapport aux autres. Piero della Francesca s'intéresse à la perspective et écrit un traité : De Prospectiva Pingendi. Ses vues ne sont pas partagées par tout le monde.

La Flagellation du Christ de 1448 met en avant cette perspective au niveau du personnage qui tient le fouet, où leplafond et le sol se rejoignent. L'Annonciation est un tableau proposant une scène céleste et une scène terrestre.

On peut citer de Piero della Francesca le portrait de profil de Baptista Forza et de Frédéric de Montefelte, la madone de Sinigallia.

Antonello da Messina (v 1430 - 1479)

Antonello da Messina est influencé par la peinture flamande  et son oeuvre représente une synthèse entre celle-ci et la peinture italienne. Il se forme dans la ville de Naples, dans les années 1450, avec comme maître Colantonio.

Ainsi dès son début il mélange le rendu des paysages de la peinture flamande et l'espace et le volume tel qu'il est traité en Italie. Il aurait été influencé par les toiles de Piero della Francesca et de Fra Angelico qu'il aurait vu à Rome.

En Sicile, après un premier voyage à Venise en 1470, il peint le retable de Saint-Grégoire. A Venise, en 1474, il y peint le retable de San Cassiano et Saint-Sébastien. Dans cette ville, Messina apporte la technique de la peinture à l'huile, héritée de la peinture flamande qu'il connaît parfaitement.

La technique du portrait évolue à Venise, apparaissant le portrait de trois quart qui remplace le portrait florentin. On ne travaille plus sur le contour du corps, mais sur son volume. De retour en Sicile en 1476, il peint des portraits tel le Condottiere. Il peint une Annonciation en 1476.

Il peint également le Christ à la colonne, où son visage plein de douleurs est bien rendu ; la Vierge de l'Annonciation et le Saint Jérôme dans son cabinet d'études.

La peinture d'Antonello da Messina est une synthèse entre la peinture de l'Italie du Nord et du Sud, entre celle d'Italie et la peinture flamande.

Pisanello (v 1395 - v 1455)

C'est le dernier exprimant le style gothique international. Il s'appelle en réalité Antonio Pisano. Il fait ses armes avec Gentile da Fabriano. Il est le peintre officiel de ducs de la famille Este. Il peint le portrait d'une des princesses en 1443, où il met en évidence des lignes longues et gracieuses, des couleurs claires et un certain raffinement. Il accentue ses travaux sur la perspective et le naturalisme.

Il est le vecteur à Florence des travaux de Brunelleschi et de Donatelo. Il est l'auteur d'une partie des fresques de la chapelle du cardinal Brancacci dans l'église de Santa Maria del Carmine de Florence. Il utilise la perspective dans ses tableaux, portant une grande attention aux structures et aux volumes.

Il est également l'auteur de la Madone à la caille et de la Vision de saint Eustache. Il réalise aussi des médailles en bronze fondu. Il peint des fresques comme celle de Saint Georges délivrant la princesse de Trébizonde en 1438. Il y exprime son goût du détail que ce soit au niveau des personnages, de la faune ou de la flore.

Andrea Mantegna (1431 - 1506)

Andrea Mantegna est né près de Padoue. Elève  et fils adoptif de Francesco Squarcione de Padoue. Il s'intéresse de près à l'Antiquité, notamment les bas reliefs de la Rome antique.

Peintre inspiré par Donatello et del Castagno, il représente principalement des scènes issues de la religion. Mantegna sera une référence pour les peintres italiens et même ceux qui comme Durer sont issus de l'école allemande.

En 1448, âgé de dix sept ans, il peint les fresques de la chapelle Ovetari située dans l'église des Eremitani à Padoue. Il réalise une série de toiles sur le Triomphe de César.

Le Martyre de Saint Christophe est réalisé entre 1449 et 1456 .

L'humanisme est pour lui une source d'inspiration, notamment, pour la Parnasse (1497). Il innove constamment, comme dans la Madone de la victoire en 1495, où la composition est basée sur les diagonales.

En 1459, appelé par la famille Gonzague de Mantoue, Mantegna devient peintre de Cour et le reste jusqu'à sa mort. Son oeuvre la plus importante est la série de fresques peintes pour la chambre des époux du palais ducal de Mantoue, entre 1465 et 1474. On y retrouve les personnes de la Cour évoluant dans une composition à trois dimensions, comme si les murs n'existaient pas. Le plafond semble ouvert sur le ciel.

Mantegna peint en 1456 un retable destiné à l'église San Zénon située à Vérone. La partie du haut  est un trompe l'oeil, avec la Vierge à l'enfant en son centre et Saint Pierre et Saint Paul sur les côtés. Dans la partie basse nous retrouvons trois panneaux, dont le central qui représente la crucifixion du Christ. Dans cette scènes, les trois croix sont représentées dans une perspective forte.

Mantegna peint aussi un tableau destiné à Isabelle d'Este de la ville de Mantoue. Il évoque des thèmes mythologiques.

Cosmè Tura (v 1430 - 1495)

Cosmè Tura vient de Ferrare. Il est influencé par Squarcione et Mantegna, mais également par Piero della Francesca etDonatello. Il peint les Volets de l'orgue de la cathédrale en 1458, et des toiles destinées à la bibliothèque de Pic de la Mirandole entre 1465 et 1467. Des toiles sont également faites pour les chapelles Sacrati en 1468 et Belriguardo en 1472.

Dès 1471, il est portraite officiel de la famille d'Este, ducs de Ferrare. On peut citer les portraits d'Alfonso et de Béatrice d'Este). Les personnages sont représentés par Tura avec un réalisme très fort, avec des traits acérés. Il est en cela influencé par Van der Weyden.

Cosmè Tura est réputé pour une pietà, les fresques du palais Schifanoia et le retable Roverella. La lunette située au-dessus de ce dernier évoque une déploration du Christ. Cette dernière est typique de l'art de la ville de Ferrare, caractérisé par un dessin élaboré, une lumière plutôt froide, voire inquiétante.

Francesco del Cossa (1436 - 1478)

Francesco del Cossa est comme Cosmè Tura un peintre émérite de l'école de Ferrera. A partir de 1462, il s'installe pour plusieurs années dans la ville de Bologne. Il y peint la Vierge en trône destiné au vitrail de San Giovanni in Monte.

Il exécute également un polyptyque destiné à la chapelle Griffoni de Bologne. Le centre représente le tondo de la crucifixion et les panneaux de gauche et de droite les saints Pierre et Jean le Baptiste.

Francesco del Cossa revient à Ferrare en 1469. Il intervient sur la décoration du palais Schifanoia. Il retrouve sur ce chantier Cosmè Tura et Ercole de' Roberti. Les trois cadres allégoriques évoquent la vie de tous les jours du duché, durant les mois de Mars, Avril et Mai.

Le thème de l'Annonciation est abordé par del Cossa en 1470.

Celui du mois de Mars présente Borso faisant la justice et les paysans à leur travail de taille de la vigne. Celui du mois d'Avril faire référence à la fécondité, au thème des amants. Enfin celui de Mai représente Borso recevant des cerises et une scène de moisson.

Par la suite, les toiles de Francesco del Cossa montre un travail abouti concernant la perspective et la lumière. Il retourne à Bologne, peignant des toiles religieuses. Il meurt de la peste.

Carlo Crivelli (1430/35 - 1495)

Né à Venise, Carlo Crivelli assure sa formation à Padoue et à Ferrare. Ses toiles sont un mélange de couleurs somptueuses et de riches ornementations. Les premières peintures expriment plus d'émotions que celles qu'il peindra plus tardivement qui seront plus monumentales.

Il est influencé par Andréa Mantegna. Sa toile principale est l'annonciation peinte en 1476. S'y exprime son travail sur la perspective. En effet un premier plan montrant un édifice en perspective se continue par une terrasse qui ouvre sur une porte. L'esprit saint est symbolisé par un rayon qui atteint la vierge située sur la droite au premier plan. Cette toile expose une grande richesse ornementale.

La Vierge de la passion, ici représentée, rompt avec la clarté de l'espace initiée par les précurseurs du quattrocento avec ses nombreux anges et fruits.

Il peint également une Vierge à l'enfant en 1493. Elle est assise sur un trône, l'enfant Jésus sur ses genoux en position debout. Il tient dans ses mains une mappemonde, symbolisant son pouvoir futur sur les hommes.

Giovanni Bellini (1430 - 1516)

La famille Bellini comportent plusieurs artistes : le père, Jacopo Bellini, les fils Giovanni et Gentile Bellini. Giovanni, marié à la soeur de Mantegna, subit fortement l'influence de ce dernier. Comme il subit également celle de Donatello dont on retrouve dans La Pietà le travail du relief dans la figure du Christ.

Son oeuvre sera importante pour la peinture vénitienne, étant sûrement celui qui est à l'origine de l'école vénitienne. Formépar son père au style gothique tardif, Giovanni s'en éloigne rapidement. Dans ses premières années d'artiste, Il y met une profondeur religieuse, tout cherchant à rendre ses tableaux plus proche de l'humain.

Il joue avec les couleurs, la lumière et l'ambiance des scènes. Ses madones mettent plus en valeurs les volumes que celles de son père et les plis des draperies s'approchent de la sculpture.

Il dirige ensuite sa propre école et a notamment pour élève Giorgone et Le Titien. Il peint en 1470 une Pieta, exprimant tout le désespoir de la Vierge. On y voit une opposition entre les couleurs du Christ et celles de la tenue de la Vierge.

Il peint également un retable du couronnement de la Vierge qui est destiné à une église de la ville de Pesaro. On y sent l'influence de Piero Della Francesca, notamment dans l'ampleur des personnes qui entourent la Vierge.

De 1480 à 1485, il travaille sur une Transfiguration où la scène principale représente le Christ entouré de Moïse et Elie . Le premier plan montre trois apôtres dont la hauteur est réduite par rapport aux personnages de la scène du centre. Le paysage du fond est également plein de symbolisme.

Giovanni Bellini réalise le portrait du doge Léonardo Loredan dans lequel il s'applique à restituer le moindre détail dans l'habit du doge. Un éclairage étudié permet de faire ressortir le visage plein de profondeur du doge.

Il est également l'auteur d'une Vierge à l'enfant et d'une Vierge à la prairie. En fin de carrière, il est surtout un peintre de paysages. Il a une telle maîtrise du rendu de la lumière du jour, que l'on peut deviner en regardant ses toiles, le moment dans l'année et même dans la journée où telle toile a été faite. Une partie de ses toiles brûlent dans un incendie en 1577.

Gentile Bellini (1429 - 1507)

Gentile Bellini a été l'élève de Mantegna. Il est plutôt versé dans le portrait. Ainsi peint-il le portrait de Mohamet II lors de son séjour à Constantinople.

En 1474, il décore la salle du Grand Conseil au palais des Doges. Il peint une toile pour une confrérie, le Miracle de la Croix, faisant parti d'un cycle sur les miracles, qui restitue une scène de miracle durant une procession passant sur le pont San Lorenzo.

Soudain le reliquaire tombe mais ce dernier reste suspendu au dessus du canal. Seul le religieux en tête de la procession peut le reprendre. C'est son frère Giovanni qui termine l'oeuvre. Ces toiles disparaîtront dans un incendie en1577.

Par sa réputation qui va au-delà des frontières, Gentile est fait chevalier palatin par l'empereur Frédéric III. Il est également reconnu comme un portraitiste de grande valeur.

Vittore Carpaccio (1460 - 1526)

Vittore Carpaccio est né aux environs de 1465 à Venise. Nous avons peu de documents pour nous renseigner sur sa période d'apprentissage, le grande variété de style dans ses premières oeuvres ne permettant pas d'authentifier facilement son maître. Il a cependant participé aux travaux de décoration de la confrérie San Giovanni avec Gentile Bellini qui pourrait l'avoir formé.

Dans ces travaux pour la confrérie, Carpaccio s'inspire de la gestion de l'espace initiée par Antonello de Méssina. On y retrouve le Grand Canal et ses façades pittoresques, toujours plein de personnages, jouant avec la perspective. Carpaccio peint sa ville de Venise dans une lumière plutôt magique que réelle, dans une ambiance exotique évoquant l'Orient que Carpaccio admire, émerveillé par les récits de voyageurs.

Carpaccio insuffle à ses toiles une lumière ambrée, rendant la limite entre le sol et le ciel difficilement perceptible. Marcel Proust dira des peintures de Carpaccio :

"On ne savait plus où finissait la Terre, où commençait l'eau."

Ce peintre a une place particulière dans la peinture de la Renaissance. Ses toiles reflète souvent l'onirisme. Il représente surtout des paysages urbains. Il participe au cycle des Miracles de la Croix. Il peint notamment le Songe de Sainte Ursule, représentée allongée sur un lit avec dais, juste éclairée par une lumière venant d'une fenêtre et par un ange.

Après le cycle des Miracles de la croix, la peinture de Carpaccio faiblit, ses collaborateurs intervenant dans ses toiles. Le Titien et Giorgione le désignent comme un peintre dépassé.

Les oeuvres principales de Carpaccio sont l'Arrivée des ambassadeurs, le Polyptique de la cathédrale de Zara, Le triomphe de Saint Georges, L'ambassade des amazones auprès de Thésée, La fuite en Égypte et Le sang du rédempteur.

  Dossier créé le 29 janvier 2004 - Mis à jour le 29 janvier 2004 - Animation Renaissance Amboise - (c) 2005

6 août 2009

L'Art Italien

C'est à l'école de Cimabue que a lieu la formation artistique de Giotto, le plus important artiste du '300, le maître de Campanile de Florence et des fresques de la Basilique Supérieure de Saint François en Assise. Les princes du quinzième et du seizième siècle, confient à des peintres, des sculpteurs, des architectes, la tache d'ornementer leurs résidences et leurs villes. Ainsi fait-elle la curie papale, pour laquelle travaillent dans la première moitié de seizième siècle, Raphaël et Michel-Ange, sculpteur (La Pitié, la Basilique de Saint Pierre), architecte (la Coupole de Saint Pierre), peintre (la Chapelle Sixtine). La peinture de la Renaissance, ainsi que la littérature, redécouvrent les thèmes de la culture classique: dans le tableau La Naissance de Vénus (Galerie des Offices à Florence), Botticelli représente la déesse de l'amour naissant de l'écume de la mer.

Le baroque de Bernin
Jean-Laurent Bernin est le plus influent interprète du Baroque: architecte, peintre, décorateur, auteur dramatique et surtout sculpteur, il accomplit sa formation artistique à Rome, où il travaille comme étant l'artiste officiel des Papes et des plus importantes familles romaines. Sa production artistique est le fruit de la fusion entre architecture, sculpture et peinture. Parmi ses sculptures les plus connues: Apollon et Daphné (1622-24), aujourd'hui dans la Galerie de Villa Borghèse à Rome et l'Extase de Sainte Thérèse (1644-51) dans l'église romaine de Sainte Marie de la Victoire. Pour plus de cinquante ans, Bernin travaille à l'agrandissement et à la décoration de la Basilique de Saint Pierre, pour laquelle il réalise la place avec sa colonnade (1657-65), le Baldaquin (1624-33), la Chaire de Saint Pierre (1656-66) et les tombeaux de deux papes. Il décore les principales places romaines avec des fontaines monumentales, parmi elles, la Fontaine des Fleuves (1648-51) dans la place Navona.

Le dix-huitième siècle et le Néoclassicisme
Dans le dix-huitième siècle, Canaletto nous offre des vues merveilleuses de Venise et de la vie vénitienne, plongées dans une lumière et une atmosphère réelles. Le siècle vit le retour aux idéaux classiques, soit dans la littérature, soit dans l'art, grâce aussi aux nombreuses fouilles archéologiques, comme celles d'Herculanum et de Pompéi. Le plus grand sculpteur du Néoclassicisme est Antonio Canova (Amour et Psyché, 1787-93, Gypsothèque de Possagno - TV).

Futurisme et art pauvre
Le vingtième siècle italien est représenté par des auteurs différents et originaux comme les futuristes Boccioni, Balla, Carrà, et comme Giorgio De Chirico, Renato Guttuso et Alberto Burri. Ce dernier (1915-1995) utilise pour ses œuvres des matériaux pauvres: des sacs, du plastique, du goudron: l'artiste s'attaque à la matière avec des brûlures et des déchirements. Les matériaux sont les protagonistes absolus: ils ne sont pas des symboles, mais ils suggèrent les états d'âme et les souffrances de l'homme et de la vie.

Culture et art étrusques
Les régions qui gardent les vestiges de la première grande civilisation italienne (à partir du IX siècle av. J-C.), sont la Toscane, le Latium et l'Ombrie. Dans leurs tombeaux surtout, ils ont été retrouvés des fresques, de la vaisselle, des bijoux. Cerveteri et Tarquinia (Latium) gardent des grandes nécropoles. Les musées exposant les collections d'art et d'objets étrusques sont: le Musée archéologique de Tarquinia, Villa Giulia et le Musée Gregoriano à Rome, le Musée archéologique de Florence, le Musée Civique de Chiusi et le Musée Guarnacci de Volterra.

Culture et art de la Rome impériale
L'âge de l'or de Rome, sa période la plus heureuse, celle de Trajan, Adrian et Marc Aurèle, nous a laissé des ouvrages manufacturés, œuvres d'art, mosaïques, fresques, colonnes, bâtiments entiers, rues, aqueducs, thermes, théâtres et villes, qui, comme Pompéi ensevelie par l'éruption du Vésuve en 79 après J-C., gardent le témoignage de la vie quotidienne d'antan. Les lieux par excellence pour connaître ce que c'était la vie quotidienne des Romains, sont Pompéi et Herculanum (Campanie). Ensuite, le Musée archéologique de Naples, le Panthéon et le Colisée à Rome, et dans les environs, Villa d'Adrien et Ostie. Mais les vestiges romains sont présents partout en Italie, de l'Arc d'Auguste à Aoste, à la Villa del Casale à Piazza Armerina, en Sicile.

Culture et art byzantins
Après la chute de l'empire romain, la continuité de la religion chrétienne a permis de sauver plusieurs monuments de la fin de l'empire et de l'époque byzantine. Les catacombes et la grande basilique de Santa Maria Maggiore à Rome; l'église de San Vitale et Sant'Apollinare avec ses mosaïques spectaculaires à Ravenne, capitale administrative de l'empire d'Orient. Un grand exemple d'architecture byzantine finissante est Saint Marc à Venise, mais aussi en Calabre, à Stilo, on trouve une belle église byzantine, la Cattolica.

Culture et art des Républiques Maritimes italiennes du Haut Moyen-Âge
Les luttes entre la papauté et l'empire, se poursuivent ainsi que les invasions d'autres populations, comme les Hongrois et les Normands; mais entre-temps fleurissent les Communes et les Républiques Maritimes, dont la plus puissante est Venise, suivie par Pise, Gênes et Amalfi. Dans la Basilique de Saint Marc à Venise, les styles et les décorations occidentales et orientales ont fusionné pour créer un édifice parmi les plus spectaculaires au monde. Il vaut la peine de visiter l'église de Saint Antoine à Padoue (Vénétie), le Dôme et la Tour penchée de Pise, le Château de l'Empereur à Prato (Toscane), le Château de Frédéric II à Castel del Monte (Pouilles).

Culture et art du Bas Moyen- Âge
Les guelfes, liés à la papauté, et les gibelins, liés à l'empereur continuent de se battre, tandis que les villes lombardes et toscanes se fortifient. Dans cette époque de troubles politiques, des artistes comme Duccio Buoninsegna et Giotto donnent la vie à un moment grandiose dans la peinture, et les écrivains toscans Dante, Pétrarque et Boccace, créent la littérature italienne. L'art italien du XIII et du XIV siècle est copié dans toute l'Europe. Pour la première fois depuis la période classique, des peintres et des sculpteurs introduisent le réalisme des personnages et des objets dans leurs œuvres. Le concept de la perspective est ainsi appliqué et l'on retrouve la technique des fresques, qui permet la réalisation de véritables récits picturaux.
Toscane, Ombrie et Latium, sont les régions, qui gardent au mieux leur caractère médiéval. Plusieurs édifices publics remontent à cette période, comme Palazzo Vecchio à Florence et Palazzo Pubblico à Sienne, tandis que de petites villes magiques nous font remonter le temps. Il ne faut pas oublier de visiter Volterra et San Gimignano en Toscane, le Dôme d'Orvieto, une cathédrale gothique parmi les plus belles en Italie, Gubbio et Todi en Ombrie, Viterbe dans le Latium.

Culture et art de la Renaissance
L'art de la Renaissance, le grand mouvement culturel né en Italie dans le XV siècle, aura une grande influence dans l'histoire de la culture et de la civilisation pas seulement en Italie, mais dans toute l'Europe. Après la marginalité soufferte par les hommes soumis aux dessins de Dieu, pendant les siècles du Moyen-Âge, La Renaissance place les êtres humains et le monde laïque au centre de l'univers.
Les grands hommes de la Renaissance, des philosophes comme Giordano Bruno et Tommaso Campanella, des hommes de science comme Copernic et Galilée, des savants comme Machiavel, des poètes comme l'Arioste, des musiciens comme Palestrina et Monteverdi, se faisant fort d'une vision "moderne" du monde et de la société partagée et soutenue par une bourgeoisie riche et entreprenante, changent de la racine le mode de penser, d'agir, de créer. Mais c'est aussi une époque très instable politiquement, qui amènera l'Italie à sa décadence.
Dans les arts et dans l'architecture, la Renaissance est synonyme de chefs-d'œuvre, de génie inventif et créatif. Cette grande saison artistique a laissé des vestiges magnifiques dans l'Italie entière. Il suffit de penser à Florence, avec ses palais et les Offices, mais aussi à Venise, Urbino et Mantoue. À ne pas manquer la Chapelle Sixtine et les Salles de Raphaël à Rome.

L'Italie baroque
C'est la période de la Contre-réforme qui impose, contre la menace du protestantisme et avec l'appui de l'Inquisition, une rigide orthodoxie. Vers la moitié du XVI siècle, avec la création d'autres ordres religieux, comme les jésuites, les nouvelles règles de l'architecture et de l'iconographie sacrée, donnent la vie aux aspects dynamiques et théâtraux du baroque. L'art baroque est particulièrement évident à Rome, avec la place Navona et les églises de Borromini et de Bernin. Mais on trouve d'autres exubérantes manifestations à Lecce (Pouilles), à Palerme, Noto et Syracuse (Sicile), et à Turin.

L'art du XVIII siècle
Une période de paix arrive finalement, après le traité d'Aix-La-Chapelle en 1748, tout au moins jusqu'à la campagne italienne de Napoléon en 1796, qui rallume une saison de bouleversements politiques et sociaux. L'Italie devient alors une des destinations privilégiées en Europe; les jeunes personnes aisées visitent nos villes, découvrent nos trésors artistiques et les fouilles qui venaient de commencer à Pompéi. Dans notre pays, pour citer des poètes, arrivent Goethe, Keats, Shelley et Byron. À la même période, appartiennent des monuments comme le grand escalier de la place de Spagna, la Fontaine de Trevi, la Vénus de Canova à Rome et le musée Pio-Clementino au Vaticano. L'édifice néoclassique le plus imposant est la Reggia di Caserta (Campanie).

L'art du Risorgimento (http://www.risorgimento.it)
C'est la période des luttes contre la domination étrangère, qui aboutira à l'unification de l'Italie en 1870. Toutes les villes rendent hommage aux héros du Risorgimento, Garibaldi, Mazzini, Cavour, Vittorio Emanuele, leur dédiant des rues, des places, des monuments. Giuseppe Verdi, Donizetti et Rossini signent les expressions les plus hautes, de l'opéra lyrique italien. La ville où l'art de l'époque a laissé le plus de témoignages est Turin, capitale du Royaume d'Italie, où l'on peut visiter le plus riche parmi les musées du Risorgimento.

L'art du XX siècle
Du premier après-guerre, l'Italie passe à vivre la longue période du fascisme (1922- 1943) et de la dictature de Mussolini. Malgré les désastres provoqués par la Deuxième Guerre Mondiale, le Pays a réussi à construire un niveau de vie et d'économie, impensable au début du siècle. La république italienne, déclarée par un referendum populaire en1946, est passée par beaucoup de crises et les problèmes sociaux du deuxième après-guerre, ont influencé les plus importantes mouvances artistiques européennes: du cinéma à la mode, de l'art à l'architecture. La modernisation des usines du verre, et du fer, ont permis l'édification de monuments comme la galerie Vittorio Emanuele à Milan. La Mole Antonelliana de Turin, avec sa flèche en granit, était à l'époque, l'édifice le plus haut au monde. Le gratte-ciel Pirelli de Milan, conçu par Ponti et Nervi à la fin des années '50, est un des exemples de l'usage du béton armé dans l'architecture moderne italienne.

26 juillet 2009

Florence

Renaissance à Florence

C'est l'une des capitales mondiales des amoureux de l'art, berceau de la Renaissance mais aussi ville deux fois millénaire, connue pour ses intrigues politiques autant que pour ses intrigues amoureuses. Une ville au charme flamboyant comme sa culture.

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Lorsqu'on visite Florence, c'est l'histoire de l'Italie et des plus grands chefs d'oeuvre artistiques que l'on découvre.

C'est que cette ville, fondée par les Romains au Ier siècle après JC a été le berceau de l'une des plus grandes révolutions de l'art : la Renaissance. Et elle en est partout le témoignage magnifique.

Si vous n'êtes florentin que le temps d'un week, voici quelques monuments indipensables à visiter.
Commencez par entrer (et faire le tour) de la cathédrale Santa Maria del Fiore. Elle est très célèbre pour sa coupole qui a été achevé au XVème siècle. Ses murs extérieurs sont entièrement recouverts de marbre vert, rouge et blanc. Prolongez votre visite en allant voir, juste à côté de la cathédrale, le Campanile dont le premier étage est décoré de bas-reliefs de Giotto et le Baptistère dont on dit qu'il remonte au Vème siècle.
Rendez-vous ensuite sur le Ponte Vecchio : ce pont habité et couvert, enjambant l'Arno, est peut-être l'image la plus connue de Florence, on ne se lasse pas de son charme desuet et à le voir, on aimerait que beaucoup de nos ponts furent restés comme celui-ci et surtout qu'il ne fût pas le seul de Florence à ne pas avoir été détruit par la seconde guerre mondiale.
Marchez sur les pas de Stendhal en entrant dans l'Eglise de Santa Croce, vous pourrez vous y recueillir sur les tombes de Michel-Ange, de Machiavel et de Galilée. Son cloître est de Brunelleschi et certaines de ses peintures de Giotto.
Pour prolonger et intensifier encore vos émotions, pénétrez dans le musée des Offices. Depuis 1591, n'importe qui pouvait visiter le Palais et ses oeuvres, s'il le demandait au Grand-Duc. Du haut de ses quatre siècles d'histoire, il est le plus vieux musée au monde. Et aujourd'hui, dans ses 8000 m2 d'exposition, il contient l'une des plus importantes collections d'art de tous les temps, comprenant des sculptures antiques, des peintures sur bois ainsi que des toiles des écoles italienne et étrangère du XIIIème au XVIIIème siècle. Mais ce n'est pas le seul musée dans lequel il est bon de s'arrêter quelques heures. Si vous en avez le temps, pensez à visiter la collection de sculptures du Palais Bargello (et juste à côté la maison de Dante) et le Palais Pitti et sa collection de peintures renaissance.
Cette carte dynamique vous permet de ne pas manquer les incontournables culturels de Florence.

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La capitale toscane a su aussi préserver son charme. Laissez-vous gagner par la magie de la ville en vous perdant au gré des venelles, c’est le meilleur moyen de la connaître. En effet, Florence n’est pas seulement une ville-musée, mais aussi un endroit où des gens vivent et s’amusent. Il n’y a qu’à voir fleurir les nombreuses enoteche (bars à vin) pour se dire que, oui, Florence est une ville qui bouge ! Vers 19 h, à l’heure de l’aperitivo, allez prendre un verre du côté de l’Oltrarno ou de San Frediano et San Spirito.

On peut trouver à la nuit tombée une certaine solitude, ô combien méritée après une journée harassante à piétiner au milieu du flot touristique. Tout alors devient calme et douceur. C’est à ce moment d’ailleurs, si vous le pouvez, qu’il faut partir à la découverte de la ville, de sa vie nocturne, de son mystère. Florence retrouve toute sa noblesse...

La ville, spécialisée dans la production de vin, d’huile d’olive, de légumes, de fruits et de fleurs, se situe sur la ligne ferroviaire et la principale route reliant l’Italie septentrionale à Rome. La production industrielle comprend les motocyclettes, les pièces d’automobiles, les machines agricoles, les produits chimiques, les engrais, les plastiques et les instruments de précision. L’artisanat florentin — argenterie, joaillerie (en particulier l’or et les camées), maroquinerie, travail du verre, poterie, sculptures en bois et broderies — est célèbre dans le monde entier. Florence est dominée par les tours de ses nombreux palais et églises et par le vaste dôme de la cathédrale Santa Maria del Fiore. Située sur la Piazza del Duomo, sur la rive droite de l’Arno, cette cathédrale, dotée d’une structure gothique dont l’extérieur est décoré de marbre rouge, vert et blanc, fut commencée en 1296 par l’architecte florentin Arnolfo di Cambio, reprise par ses successeurs sur un plan modifié et couronnée d’une immense coupole octogonale conçue par Filippo Brunelleschi. La façade, bien qu’elle ait été construite à la fin du XIXe siècle, est en harmonie avec le style de l’édifice. L’intérieur est orné de fresques de Paolo Uccello et d’Andrea del Castagno. À côté se trouve un campanile, ou clocher, du XIVe siècle qui fut commencé par Giotto et achevé par Andrea Pisano.

À proximité de la cathédrale se trouve le Bargello, ou Palazzo del Podestà, un bâtiment à l’aspect de forteresse, des XIIe et XIVe siècles, siège d’un musée consacré à la sculpture, possédant des collections en terre cuite vernissée de la famille Della Robbia, des sculptures de Donatello et le David de Verrocchio. La Piazza della Signoria, où se trouvent les fontaines de Neptune d’Ammannati, la statue équestre de Cosme Ier et la copie du David de Michel-Ange, est dominée par le majestueux Palazzo Vecchio, un bâtiment de style gothique, d’aspect sévère mais harmonieux, surmonté d’une tour crénelée haute de 94 m. Construit entre 1299 et 1314, ce palais devint le siège du conseil municipal en 1550, puis celui de la Chambre des députés italienne de 1865 à 1871. Les vastes salles et appartements furent somptueusement décorés par Giorgio Vasari pour Cosme Ier de Médicis qui en fit sa résidence au XVIe siècle. À côté se situe la Loggia dei Lanzi (fin du XIVe siècle), devant laquelle se trouvent plusieurs statues, dont le Persée en bronze de Benvenuto Cellini et l’Enlèvement des Sabines de Giambologna.

Dans un périmètre formant un demi-cercle autour de la cathédrale et du Palazzo Vecchio se trouvent de nombreux palais et églises. Les plus remarquables sont l’église gothique Santa Trinità datant du XIIIe siècle, avec son magnifique intérieur et sa façade baroque du XVIe siècle, et Santa Maria Novella (XIIIe-XVe siècle), avec sa façade de marbre de couleur et ses cloîtres richement décorés, une des plus belles églises de la ville. Elle contient de nombreuses fresques dues notamment à Masaccio (Adam et Ève chassés du Paradis, v. 1425, église Santa Maria del Carmine, chapelle Brancacci), Ghirlandaio, Uccello. Vers l’est se trouvent l’église et les cloîtres San Lorenzo, datant du XVe siècle, conçus par Brunelleschi. La structure adjacente est la chapelle des Médicis, chapelle privée et sépulture de la célèbre famille. Au-dessus de la crypte de cette chapelle se trouve la Nouvelle Sacristie, dont Michel-Ange fut à la fois architecte et sculpteur; la sacristie renferme les tombeaux de Laurent II de Médicis, duc d’Urbino, qu’ornent les statues de l’Aurore et du Crépuscule, et de Julien de Médicis, duc de Nemours, orné des statues du Jour et de la Nuit.

Le palais Medici-Riccardi, construit par Michelozzo pour Cosme de Médicis au milieu du XVe siècle, fait face à San Lorenzo. Ce bâtiment est caractéristique des résidences des familles patriciennes de cette époque avec leur rez-de-chaussée fortifié, leurs cours gracieuses et leurs appartements privés occupant les premiers étages. C’est là que se trouve le musée des Médicis. Quelques rues plus loin, vers le nord-est, est situé l’ancien monastère dominicain de San Marco, qui fut également en grande partie l’ouvrage de Michelozzo. C’est aujourd’hui un musée où l’on peut admirer les cellules ornées par Fra Angelico et Fra Bartolomeo, moines dominicains qui vécurent là, ainsi que la cellule autrefois occupée par le prédicateur Savonarole. Le réfectoire est décoré par une fameuse Cène de Ghirlandaio. À proximité se situent l’Ospedale degli Innocenti (l’hôpital des Innocents), un ancien orphelinat, caractérisé par un portique magnifiquement décoré par Brunelleschi, avec dix médaillons en terre cuite blanc et bleu d’Andrea Della Robbia, le musée de l’Académie des beaux-arts, avec ses nombreux ouvrages de Michel-Ange, dont l’original du David, et le Musée d’archéologie, avec son exceptionnelle collection étrusque.

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Le Dôme Santa Maria del Fiore (Piazza del Duomo). Commencée à la fin du XIIIème siècle, la cathédrale ne sera achevée qu’en 1436. Le Campanile est l’un des plus beaux clochers médiévaux d’Italie

-         Le Baptistère (Piazza del Duomo)

-         La Maison de Dante (Via Santa Margherita 1). L’auteur de la Divine comédie, ouvrage écrit en 1302, y serait né

-         La Badia Fiorentina (Via del Proconsolo). Une église au centre de la cité médiévale

-         Le Palais Vecchio (Piazza della Signoria)

-         Le Pont Vecchio, le plus vieux de Florence construit en 1345

-         Le Palais Corsini (Via del Parione 11), de style baroque et situé au bord de l’Arno

-         Le cloître de Santa Maria Novella (Piazza di Santa Maria Novella), l’un des plus beaux de Florence, dont l’église a été achevée en 1360

-         L’ancienne paroisse des Médicis San Lorenzo (Piazza San Lorenzo)

-         La Galleria dell’Accademia (Via Ricasoli 60). Dans ce musée, est exposé le célèbre David de Michel-Ange. Fondée au XVIème siècle, elle a été la première école des Beaux-Arts d’Europe

-         La Maison Buonarroti (Via Ghibellina 70), l’ancienne demeure de Michel-Ange

-         La Galleria digli Uffizi (Piazzale degli Uffizi 6). Les chefs d’œuvres exposés dans ce musée, dont François Ier est à l’origine de son ouverture, vous feront rêver. Vous y trouverez, notamment, La Naissance de Vénus de Botticelli et L’Adoration des Mages de Leonard de Vinci

-         Le Palais Pitti (Piazza Pitti), surnommé le « Versailles florentin » datant du Xvème siècle

-         La Place Michelangelo, légèrement excentrée, vous offrira une superbe vue de la ville


http://www.florence-firenze.com/florence/gianna.htm

http://www.touristie.com/articles/Florence-guide-des-musees-174

http://www.mega.it/fra/gui/monu/bu.htm

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23 mai 2009

La Lombardie

La Lombardie est avant tout la région des lacs: Majeur, de Côme, de Garde et d’autres plus petits, cachés dans les premières vallées alpines.
Nombreuses villes d’art: Bergame avec son vieux centre accroché au sommet d’une colline et une pinacothèque unique, Mantoue, fief des Gonzague, plutôt renaissance, Cremona et Vigevano avec leurs magnifiques places d’une architecture unique et Brescia, riche ville d’art.
La nature est aussi au rendez-vous dans la pleine du Po, offrant de singuliers paysages fluviaux.
La campagne vous ouvre ses châteaux et ses villas, à visiter en compagnie des propriétaires, ainsi que de somptueux jardins à l’italienne ou des musées thématiques, tel le musée des poupées, du pain ou des armes anciennes.

La Lombardie

La Lombardie est une terre de montagnes où les amoureux du ski sont comblés puisqu'ils disposent de centaines de kilomètres de pistes de ski nordique et de ski alpin qui leur permettent, entre autre, de pratiquer le snowboard. Citons par exemple les célèbres stations de Livigno, Bormio, Santa Caterina Valfurva qui forment, avec leur 225 km de pistes de descente, un complexe unique parmi les plus importants des Alpes.

La région dispose également de stations été/hiver telles que Castione della Presolana, Madesimo, Aprica, Ponte di Legno/Tonale et offre la possibilité de pratiquer le ski d'été sur le Passo dello Stelvio.

La Lombardie est une terre de lacs, parmi les plus célèbres au monde. Aux 18ème et 19ème siècles ils étaient le lieu favori de villégiature des familles nobles lombardes qui ont ajouté à la beauté naturelle du paysage, le style magnifique de leurs villas.

La province de Brescia accueille à elle seule, presque un tiers des flux touristiques régionaux. Cela s'explique par une offre touristique vaste et diversifiée. C'est en effet dans la province de Brescia qu'on trouve les villes les plus connues du Lac de Garde : Sirmione, Limone, Gardone Riviera, Salò, Desenzano... .Les amoureux de la nature sont aussi comblés puisqu'ils ont la possibilité de se promener dans le Parc National du Stelvio, dans les parcs régionaux de l'Adamello, de l'Oglio... .La province de Brescia ce sont aussi des itinéraires du goût qui permettent de découvrir de multiples variétés de vins, fromages, charcuteries, miel... . Mais c'est aussi, bien évidemment, la ville d'art de Brescia : son Musée de Santa Giulia et sa course de voitures anciennes, le Mille Miglia.

La province de Lecco s'étend sur la partie orientale du Lac de Côme. Elle propose des itinéraires thématiques à caractère historique, artistique, naturaliste et archéologique tels qu'un itinéraire de Manzoni à Lecco, un parcours historique dans la ville, des itinéraires sur les Monts du « Lecchese », le long du fleuve Adda sur les traces de Léonard de Vinci, à la découverte de l'architecture romane et des itinéraires oenogastronomiques de la Brianza... .

La Lombardie est une terre de villes d'art, fascinantes et si particulières, peu distantes les unes des autres. Milan, ville grouillante quelque soit l'heure du jour ou de la nuit, capitale économique, creuset d'art et de culture, elle est un parfait compromis entre futur et tradition. C'est une ville internationale et cosmopolite, où les palais d'acier et de cristal côtoient les vestiges du Saint Empire Romain, et où les époques, Moyen Age, et les styles gothique, liberty, se mélangent. Elle est aussi le berceau de personnages illustres tels Léonard de Vinci. A l'avant-garde dans de nombreux domaines de l'art et du style, créatrice du Made in Italy, elle confère à ses produits un caractère unique.

Bergame et sa ville haute riche de magnifiques monuments parmi lesquels la Cappella Colleoni.
Lodi, ses palais et ses églises tels que le fabuleux Tempio dell'Incoronata (joyau de la Renaissance). Crémone, patrie d'Antonio Stradivari qui a donné son nom au célèbre violon.
Mantoue, cours des Gonzague qui possède de merveilleux palais décorés de fresques.
Pavie et sa Chartreuse célèbre dans le monde entier.
On trouve aussi dans la région des « villes d'art mineures » telles Chiavenna, Sabbioneta, Vigevano ou Monza, appelées ainsi car elles sont plus petites mais n'ont rien à envier à leurs grandes soeurs jumelles car elles possèdent un patrimoine artistique et culturel important.

18 mai 2009

La musique Italienne

Née d'une côte du mélodrame, la tradition mélodique de la chanson italienne a vécu ces quarante dernières années, à partir de Domenico Modugno, d'importants changements. Cette tradition n'a jamais perdu de son charme, si des chanteurs comme Nilla Pizzi ou Al Bano sont toujours très populaires même à l'étranger, et elle représente aussi un élément essentiel du succès de chanteurs modernes comme Eros Ramazzotti ou Laura Pausini.

L’explosion du rock ‘n’roll a influencé et modifié la chanson italienne des origines : à ce moment-là débutent des jeunes déchaînés comme Mina, Adriano Celentano, Rita Pavone, Gianni Morandi. Cependant, une dimension vraiment originale dans le panorama de la chanson italienne est représentée par la chanson d'auteur. Pour Gino Paoli, Luigi Tenco, Bruno Lauzi, Sergio Endrigo la chanson exprime un monde intérieur, autonome sur le plan artistique; et même dans les chansons de Fabrizio De Andrè, qui est cependant influencé par la musique de Bob Dylan et de Leonard Cohen, la disposition à une atmosphère intimiste afflue de nouveau; Roberto Vecchioni a exploré l'espace intérieur des individus en racontant une Milan repliée sur les émotions privées; la musique de Lucio Battisti a fusionné, pour la première fois de façon originale, les caractéristiques du rhytm n’blues américain avec la forme mélodique italienne, en utilisant un langage simple mais aussi dramatique. D'autres noms importants de la musique italienne sont Claudio Baglioni, Antonello Venditti, des poètes-ménestrels comme Francesco De Gregori et Francesco Guccini mais aussi des représentants du rock italien comme Vasco Rossi, Ligabue, Zucchero. Lucio Dalla, originaire de Bologne, a une histoire à part qui a commencé comme instrumentiste de jazz-band et qui a continué avec intelligence vers la définition d'un style personnel, jusqu'à inclure des projets de théâtre musical. D'ailleurs, la récupération du style vocal de la romance, qui a été couronnée par des personnalités comme Pavarotti et Bocelli, a justement commencé à partir du succès éclatant et mondial de Caruso, de Lucio Dalla.

La musique légère italienne est également représentée par des splendides chanteurs musiciens qui trouvent leurs modèles dans le jazz, comme le piano de Paolo Conte, ou dans le blues, comme la guitare de Pino Daniele, ou dans des modèles archaïques et folk, comme le violon d'Angelo Branduardi. La chanson d'auteur trouve aujourd'hui des nouvelles expressions avec des personnalités d'une grande profondeur communicative comme Jovanotti.

http://www.italianculture.net/francais/musique.html

http://www.tuttotesti.com/italiani/a.asp

http://www.italie1.com/musique-624.html

http://www.italianculture.net/francais/opera.html

5 mai 2009

La Sicile

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La Sicile (Sicilia en italien) est une région autonome d'Italie et la plus grande île de la Méditerranée. Outre l'italien qui est la langue officielle, la plupart des habitants parlent aussi le sicilien, langue d'origine latine avec des influences arabes, espagnoles, françaises et italiennes. Sa capitale est la ville de Palerme.

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La Sicile, c’est la plus grande île de la Méditerranée. Ce fut aussi le point de rencontre de nombreuses cultures, ce qui lui vaut de s’être forgée une atmosphère bien à elle. Sous un même soleil éclatant, se retrouvent de fabuleux vestiges grecs, des cathédrales et des châteaux normands, des jardins arabes, des palais et des églises au baroque hispanisant. Les artistes siciliens ont su enrichir ces courants artistiques venus d’ailleurs, créant un art propre à cette île, et très original.

La Sicile, c’est également un art de vivre particulier, une façon décalée de voir les choses, parfois bien déroutante pour un étranger. Une âme profonde et secrète. Et puis, en vrac, c’est l’Etna, les anchois, le marsala…

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Quoi de meilleur qu'un bon plat, et pour cela, la Sicile est l'un des endroits où l'on mange le mieux et le plus sainement.

Il existe deux types de recettes siciliennes: les recettes élaborées qui demandent des heures et des heures de travail et les recettes toutes simples mais très nourrissantes. Il y a en effet en Sicile une cuisine riche, dite cuisine des barons ou des “monzù” (nom issu de monsieur dont on désignait les cuisiniers) et une cuisine populaire.

La cuisine présentée ici est plutôt de la cuisine populaire et ce, pour deux raisons. D’une part, parce qu’elle est saine, variée et parfumée; elle est à base de légumes et pratiquement exempte de graisses animales (elle ne fait appel qu’à de l’huile d’olive crue pour I ‘assaisonnement). D’autre part, parce que ces recettes sont assez simples à préparer et souvent originales. Ce n’est pas un hasard si depuis quelques années, cette cuisine est cité en exemple par les diététiciens.

Pendant des siècles, l’histoire de la Sicile n’a été qu’une succession de dominations et chaque conquérant a laissé son empreinte sur le territoire et sur les traditions culinaires de l’île. Une trace que l’on trouve encore aujourd’hui dans les ingrédients (chacun ayant apporté ses graines et ses épices) et dans la préparation des plats que la fantaisie sicilienne a peu à peu enrichie.

L’héritage grec est tangible dans l’emploi des olives, vertes et noires, de la ricotta salée, de l’agneau cuit au feu de bois, homérique, de certains poissons, du miel et, surtout, du vin (qui fut introduit sur l’île par les premiers colons grecs).

La domination romaine, époque pendant laquelle la Sicile fut considérée comme le grenier d’Italie, a laissé une merveilleuse soupe aux fèves sèches (appelée “maccu” du latin maccare, écraser), les seiches farcies, les oignons cuits au four à l’huile et au vinaigre, les saucisses et le boudin dont les romains étaient friands y compris pendant leurs banquets (on en a le témoignage dans la Villa del Casale à Piazza Amerina près de Enna).

Après la chute de l’empire romain, la Sicile fut le théâtre d’une série d’invasions de peuples nordiques (Francs et Goths) qui ne la dominèrent pas assez longtemps pour influencer sa cuisine. En revanche, les Byzantins importèrent d’Orient des épices que nous utilisons encore. Sous les arabes, la Sicile retrouva toute sa splendeur et connut un véritable épanouissement culturel et architectural. Cet élan novateur toucha aussi la cuisine qui gagna en variété et en raffinement.

L’introduction de la culture de la canne à sucre fut un véritable tournant. Le sucre raffiné devint l’ingrédient principal d’innombrables pâtisseries et desserts siciliens, comme le massepain ou “pappa reale”. En l’associant à la ricotta et à de l’écorce confite d’orange et de citron (dont la culture fut introduite par les Arabes), l’on inventa la célèbre “cassata”. C’est également de l’époque arabe que date l’emploi du mûrier, de l’anis, du sésame et d’aromates comme la cannelle et le safran. En mariant les essences de fruits ou de fleurs à la neige de l’Etna, l’on inventa le sorbet; en y ajoutant du jasmin, l’on créa une glace que l’on peut déguster aujourd’hui encore dans la région de Trapani. Mais la trace la plus évidente de la rencontre avec la civilisation arabe reste le couscous, une spécialité de la zone de Trapani qui ne diffère de sa cousine nord-africaine que par l’emploi de poisson à la place de

la viande.

De la domination normande, il reste encore l’emploi du hareng salé et fumé et du “baccalà” (morue séchée et salée).

Le Royaume de Sicile fut fondé après les Vêpres siciliennes de 1282 qui mirent fin à l’hégémonie des Angevins, qui avaient succédé aux Normands. C’est à cette époque que l’art culinaire sicilien commença à se scinder en une cuisine riche, celle des nobles, des barons et des “monzù”, qui avait pour cadre châteaux, villas et couvents, et une cuisine pauvre, celle des tavernes et des auberges. Cette distinction n’est pas toujours évidente car le nom des plats ne change pas, ce sont les ingrédients et les mariages qui font la différence.

http://sicile.free.fr/PSCuisine.htm

Géographie

La Sicile semble géographiquement marquée par le chiffre 3 : 3 pointes, d'où sa forme de triangle, 3 principales montagnes, 3 régions historiques appelées " vallées " aux temps des Arabes et… 3 km de détroit séparant le sud de la botte italienne et l'île. La montagne domine le Nord et le Nord-Est, quelques sommets atteignent les 1600 m. Mais, bien entendu, ce sont des nains à côté de l'Etna, le plus haut volcan d'Europe, qui domine la plaine de Catane (la plus grande de l'île), avant que la montagne ne reprenne ses droits plus au sud. Peu de rivières, encore moins de fleuves. On trouve tout de même, dans les plateaux de la Sicile centrale, quelques lacs.

Climat

Climat toujours tempéré par la brise. Il faut savoir qu'au printemps elle est toute verte, pleine de fleurs, les oranges sont encore toutes petites. En été, c'est africain : pelé, jaune d'herbe desséchée et sans fleurs. Ce qui n'exclut pas parfois de gros orages, donc de la pluie. Un pull-over peut être utile en toute saison.

Et n'oubliez pas le sirocco, ce vent terriblement chaud, moite, soufflant de 20 à 25 jours par an, qui coupe les jambes et provoque de violentes migraines à rendre fou. Autrefois, dans les vieilles maisons, les familles se réfugiaient dans la “ pièce du sirocco ”, sans fenêtre, afin d'être à l'abri du vent infernal. Alexandre Dumas écrivait dans l'un de ses livres : “ Par un temps pareil, il n'y a plus de médecins, il n'y a que des malades. ” Mais rassurez-vous, si vous êtes surpris par le sirocco, il vous restera l'ultime solution de vous rabattre sur les granite (glace pilée parfumée), délicieusement rafraîchissantes.

Enfin, en hiver, la neige recouvre les sommets de l'Etna et des massifs des Madonie et des Nébrodi. À ce propos, allez donc dire à vos collègues de bureau que vous allez skier sur l'Etna, ça c'est la classe !

 

 

 

La Sicile mythologique

De nombreuses légendes ont pour cadre la Sicile :

  • Aréthuse : voir Catane
  • L'architecte du labyrinthe en Crète, Dédale, trouva refuge en Sicile auprès du roi Cocalos. Après avoir échappé au labyrinthe du roi Minos, celui-ci le rechercha à travers de nombreux territoires, il eut alors l'idée de lancer un défi que seul un homme comme Dédale pouvait réussir. Il promit une forte récompense à celui qui réussirait à faire passer un fil à travers les orifices d'une coquille. Pour relever le défi, Dédale eut l'idée d'accrocher le fil à une fourmi, cette dernière traversa alors tous les orifices de la coquille. Sachant qu'une personne avait réussi le défi en Sicile, Minos sut alors que Dédale s'y trouvait. Le roi Cocalos refusa de livrer Dédale et livra une guerre à Minos. Le roi de Crète fut finalement tué par les filles de Cocalos.
  • Au cours de la gigantomachie, le géant Encélade déserte le champ de bataille ; la déesse Athéna l'écrase en lui projetant l'île de Sicile où il reste emprisonné. Son haleine de feu sort de l'Etna et il provoque des séismes lorsqu'il se retourne.
  • Le dieu grec Héphaïstos tenait une forge dans l'Etna, aidé par des cyclopes forgerons. Les Romains pensaient que Vulcain se trouvait dans l'île éponyme, au nord de la Sicile. Le poète grec Pindare explique que le monstre Typhon se trouve dans la bouche de l'Etna.
  • Dans l'Odyssée d'Homère, Ulysse et ses compagnons débarquent en Sicile et rencontrent le cyclope pasteur Polyphème. Pour lui échapper, Ulysse le rend aveugle en lui crevant son œil unique. Sans doute avant qu'il ne devienne aveugle, Polyphème a été amoureux. Cet amour est raconté dans deux poèmes en langue grecque du poète sicilien Théocrite aux alentours de 275 av. J.C.. Polyphème s'éprend de la belle Galatée, une néréide (nymphe marine). Celle-ci lui préfère le berger sicilien Acis. Polyphème, les ayant surpris ensemble, tue son rival en l'écrasant sous un rocher. Galatée change alors le sang d'Acis en une rivière portant son nom en Sicile.
  • Charybde et Scylla : deux monstres du détroit de Messine, ils menacent l'expédition des Argonautes et l'équipage d'Ulysse.
  • L'Odyssée raconte également qu'Hélios, dieu du soleil, possèdait des troupeaux de bœufs et de moutons dans l'île de Trinacrie (la Sicile). Ulysse y accoste lors de son retour vers Ithaque. Dûment chapitré à ce sujet au chant XI par le devin Tirésias, il interdit à ses hommes de toucher aux troupeaux sacrés. Alors qu'il dort, pourtant, ses hommes affamés abattent des vaches. Hélios réclame vengeance auprès de Zeus qui foudroie le navire d'Ulysse, l'épargnant seul au passage.
  • Messine aurait été fondée par le géant légendaire Orion, Ségeste par les rescapés de la guerre de Troie.
  • En Sicile, Énée fut accueilli par Acestes et recueillit un des marins de l'Odyssée d'Ulysse, Achaemenide.

 

 

Les traditions populaires siciliennes sont nombreuses et variées. Elles sont comme l’architecture, empreintes des influences des diverses cultures qui se sont juxtaposées à la culture sicilienne au cours des siècles. Parmi les festivités, les kermesses religieuses sont très suggestives. D’autres cérémonies sont rattachées à la vie à la campagne et au cycle productif des saisons. Pendant le mois d’été, on peut assister à de très nombreuses fêtes patronales avec feux d’artifices et spectacles divers.
La fête de Pâques qui commémore la résurrection du Christ a lieu dans une débauche d’or, de lumière et de couleur. Des processions magnifiquement fleuries défilent dans les différentes villes ; le long des chemins de croix des pleureuses habillées de noir se lamentent. Les plus intéressantes se déroulent à Caltanissera, Delia, Licata et Tapani.
Le Saint Patron est célébré dans chaque bourg sicilien sous forme de processions, de joutes populaires, d’étales de pâtisserie, de danses et de feux d’artifices.
Vous pourrez également assister à de nombreux spectacles de « pupi » ou marionnettes siciliennes. Elles avaient autrefois un rôle de divertissement pour les nobles. Aujourd’hui, elles sont devenues très populaires. Ces spectacles mettent en scène des histoires chevaleresques entre les palladiens chrétiens (les bons ) et les Sarrasins (les méchants). Ces pupis sont en bois et leurs armes en laiton ou en cuivre.

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La charette (carri) est le symbole de la desertification des campagnes puisqu'elle était autrefois le seul mode de transport permettant aux paysans vivant en ville de rejoindre leur champs. La charette était fièrement décorée par des fresques hautes en couleur restituant les conquêtes normandes en Sicile.

Aujourd'hui, les charettes se font rares mais les fresques traditionnelles peuvent se retrouver sur des supports surprenant tel que des tricycles ou des fiat 500.

L'opera dei pupi est une tradition sicilienne remontant à l'antiquité visant à raconter aux siciliens l'histoire des invasions. Les marionnettes que l'on trouve aujourd'hui en Sicile sont inspirées des conquêtes normandes, on y retrouve Charlemagne, Roland, Renaud.

La Sicile (Sicilia en italien) est une région autonome d'Italie et la plus grande île de méditerranée. Catane, Messine, Syracuse, Marsala et Trapani. Une ville de moindre importance est Taormine.

La Sicile a une superficie de 25 000 km² et 5,1 millions d'habitants. Les villes principales sont Palerme,

Le volcan Etna est situé près de Catane. Au nord, les îles Éoliennes font administrativement partie de la Sicile, de même que les îles Égades à l'Ouest.

La Sicile est connue depuis 2000 ans pour sa production de céréales; les olives et le vin étant deux autres produits agricoles d'importance. Les mines de la région de Caltanissetta furent au XIXe siècle de grandes productrices de soufre, mais déclinèrent à partir des années 1950.

Province d'Enna

Enna

Le seule province sicilienne, qui ne s'ouvre pas sur la mer, nous offre, grâce à sa position géographique particulière, la possibilité unique de jeter un regard circulaire sur toute l'île. Du chef-lieu de province, Enna, située à presque 1000 mètres sur le niveau de la mer, il est possible de suivre des yeux le profil de toute la zone comprise entre les Madonies et les Nebrodi, le Canal de Sicile et l'Etna. Arriver à Enna est comme parcourir les antiques sentiers qui autrefois conduisaient à celle qu'on appela "Urbs inexpugnabilis" à cause de sa position stratégique. A quelques kilomètres de cette ville, riche en palais des XVII et XVIII siècles, de châteaux et de fortifications, vous trouverez le lac de Pergusa, l'un de rares lacs naturels en Sicile: la légende veut que Pluton y ait enlevé proserpine pour en faire son épouse. Le Château de Lombardia se trouve lui aussi là-haut: forteresse souabe, reconstruite et restaurée par Frédéric II d'Aragon, manoir et résidence d'empereurs et de condottieri, château à la fois médiéval et moderne. A l'intérieur de ses murs froids et solides, la Torre Pisana. Avec le concours de la Confrérie de la Passion Très Sainte, en l'église de Saint Léonard, on peut visiter le Musée Permanet sur: "La Semaine Sainte à Enna". On trouve des témoignages des cultures grecque et romaine à: Aidone, dont les origines remontent à la ville de Herbita du XVII siècle av. J. C.; Morgantina, près d'Aidone, qui est peut-être l'ensemble archéologique d'époque romaine le plus important après Pompei. De la même époque sont les rests architectonique de la "Villa del Casale", qu'on trouve à Piazza Armerina, petite ville ressurgie au cours du XII siècle sur les ruines de la vieille ville, détruite par Guillaume Ier.

21 avril 2009

Turin

Turin de la Rome Antique, Turin première capitale d’Italie, Turin grand pôle industriel : chaque époque lui a donné une identité propre dont on reconnaît l’expression dans le patrimoine culturel, architectural et monumental de la ville et dans le visage qu’elle offre à présent.

La capitale d’Italie

La domination de la maison de Savoie prend fin en 1798 quand les troupes de Napoléon Bonaparte assiègent la ville et contraignent Charles Emmanuel IV à abdiquer et à prendre le chemin de l’exil en Sardaigne. Le Piémont est alors annexé à la France et Turin voit s’effondrer les murs d’enceinte qui jusqu’alors avaient été l’un des éléments essentiels de son urbanisation. En 1814, le Congrès de Vienne restitue Turin à la maison de Savoie. Après la concession du Statut Albertino, sous l’impulsion de Carlo Alberto, c’est avec l’accession au trône de Victor Emmanuel II et sous l’action de Camillo Benso Comte de Cavour que la ville devient l’un des moteurs de l’histoire nationale en étant à la tête du mouvement qui conduira à l’Unité d’Italie. En 1861, Turin est la première capitale du Règne d’Italie et c’est dans les murs du Palazzo Carignano que le premier parlement s’installe.

La capitale de la maison de Savoie

En 1280, la dynastie de la maison de Savoie conquiert Turin et c’est sous son règne que la ville connaîtra l’une des plus importantes transformations de toute son histoire. En 1563, la maison de Savoie, dont la cour se trouvait jusqu’alors à Chambéry, choisit Turin comme capitale. Elle fait appel aux meilleurs architectes de l’époque – Ascanio Vitozzi, Amedeo et Carlo di Castellamonte, Guarino Guarini, Filippo Juvarra, pour n’en citer que quelques-uns – qui, avec talent et génie, transforment la ville en une des plus belles et grandes cités de l’âge baroque. La ville de Turin acquiert alors un style et une élégance propres dont elle ne se déparera jamais.

Centre économique, tant pour la production que pour les échanges, c’est à Turin que naissent les premières manufactures et que se développe l’art de la chocolaterie, grande fierté de la tradition turinoise dont la renommée s’étend à toute la péninsule et bien au-delà de ses frontières.

Le rôle de Turin au plan religieux ne cesse de croître, d’autant plus qu’en 1578, le duc Emmanuel Philibert décide de transférer définitivement, de Chambéry à Turin, le Saint Suaire : le linceul dans lequel, comme le veut la tradition, le corps du Christ fut enveloppé.

Le Turin de la maison de Savoie est un centre culturel en pleine effervescence. L’université, fondée en 1404, attire de grands esprits provenant de l’Europe entière : ainsi est-ce à Turin que l’un des génies humanistes de la Renaissance décrochera ses lauriers universitaires : Érasme de Rotterdam.

Monuments et places

  • L'imposante porte palatine (Porta palazzo), datant de l'époque romaine, près de laquelle se tient un marché, qui est réputé être le plus grand d'Europe et qui attire des visiteurs, qui viennent d'Italie et de France par autocar.
  • Le bourg médiéval dans le parc du Pô. Une reconstitution de village médiéval avec la vision du romantisme du XIXe siècle
  • La Mole antonelliana, haute de 167 mètres domine la ville de sa sihouette caractéristique. Construite à l'orgine pour servir de synagogue, c'est aujourd'hui un musée du cinéma
  • La classique Piazza San Carlo avec la statue du cheval de bronze au centre
  • les rues avec arcades qui totalisent 24 kilomètres de promenades abritées et en font une caractéristique de cette ville au climat alpin.
  • Le Lingotto est l'ancienne usine Fiat, transformée en centre commercial et centre de congrès par Renzo Piano. Le Lingotto est célèbre pour sa piste d'essais automobile sur son toit.

Edifices religieux

Musées

Personnages célèbres

En italien Torino, est une grande ville du nord de l'Italie, capitale de la région Piémont et de la province de Turin. Elle est traversée, selon un axe nord-sud, par le fleuve . La ville est bordée à l'est par la colline turinoise qui surplombe la ville, et à l'ouest par les Alpes.

8 avril 2008

Gastronomie Italienne

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la cuisine Italienne est une cuisine ensoleillée, donc parfumée, une vraie farandole de couleurs, d'arômes et de saveurs qui séduit les palais les plus exigeants, quelle que soit la latitude. Avec la cuisine française et asiatique, elle est une de celles qui s'exporte le mieux.
PATES de formes, de goûts et de couleurs variées : longues, courtes, fourrées, torsadées,... aux oeufs, au safran, blé noir, au piment, aux épinards, au jus de betterave, à la tomate, aux champignons,...

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Les fabricants de pâtes artisanales se mettent à colorer leurs produits (colorants 100% naturels), mettant dans les assiettes un plus de gaieté et de saveurs. Quoi qu'il en soit, spaghettis, cannellonis, tagliatelles, tonnarelli, fettuccine, nous enchantent à longueur d'année, tout comme les lasagnes, linguines, gnocchis, tortellinis fourrés de farces diverses. On comprend mieux que "Dom Patillo" ait succombé au péché de gourmandise.

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Il y a les incontournables de la cuisine Italienne, les grands classiques pourrait-on dire, d'abord le MINESTRONE dont on ne se lasse pas, ou le CARPACCIO frais et léger que les gourmets accompagnent de GRISSINI

L'Italie peut se targuer un des plus vieux fromages du monde : le PECORINO ROMANO

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On parle toujours
d'Olives en Italie
et il y en a une grande variété : vertes ou noires, petites, allongées, grosses, rondes,... et chaque cru a sa variété aux saveurs toujours différentes. Ces saveurs se retrouvent dans les huiles d'olives Italiennes de grande qualité, dorées et fruitées, vertes et puissantes, chacune avec ses particularités ; chaque cru est une gourmandise.

La plus grosse production se fait en Sicile, dans les Pouilles, le Latium. Goûtez les huiles de Toscane à la saveur délicate et fruitée. Autour de Lucques vous obtenez des huiles légères et fruitées ; MONTALEINO donne une huile rustique et colorée, l'Ombrie voisine de la Toscane donne des huiles vivantes, typées, mais peu fruitées. TREVI donne une huile couleur or à l'arôme d'amandes et longue en bouche ; La Toscane offre encore la fameuse huile de LAUDEMIO,
verte et au fruit intense - l'huile d'olive italienne, ce sont des saveurs à découvrir, à cuisiner, à savourer.

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En outre, les Italiens ont un art pour assaisonner divinement, leurs poissons et leurs viandes : escalope milanaise, osso buco milanais, côte de boeuf florentine, .... sauces bolognaises, carbonara
,...

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(sous forme de toasts ou de sandwichs) dans lesquels vous pouvez mettre une infinie variété de choses (tomate, magret, anchois, charcuterie,...)

La palette des desserts Italiens est extrêmement vaste et va des fruits aux pâtisseries en passant pas les glaces et sorbets dont la renommée a dépassé les frontières Italiennes depuis belle lurette.

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J'allais oublier les charcuteries Italiennes qui sont extraordinaires :
SALAMI : sous ce nom on regroupe les saucissons secs Italiens de porc ou d'un mélange porc-boeuf ; ils sont diversement assaisonnés : piment, paprika, et doivent sécher 1 mois. On en trouve de plusieurs sortes : piquant comme celui de Naples, au paprika et légèrement fumé, c'est l'UNGHERESE
; le milanais a une texture plus fine,...

PANCETTA
est constitué de poitrine de porc salée et poivrée, aromatisée de clous de girofle, cannelle, muscade et genièvre : elle renferme parfois de la COPPA et peut être éventuellement fumée. Elle macère 8 à 15 jours, est dégraissée puis séchée. La PANCETTA a une saveur douce très agréable.

BRESAOLA
à base de viande de boeuf dégraissée, salée, poivrée et épicée : elle sèche ensuite de 1 à 3 mois (suivant le poids) son goût ressemble beaucoup à celui de la viande des grisons.

PROSCIUTTO CRUDO (jambon) le jambon est taillé pour lui donner sa forme, puis massé avec du sel ; il repose 2 mois puis on le nettoie à l'eau tiède. Enfin il séchera plusieurs mois. Les jambons de PARME, de SAN DANIELE
, sont les jambons les plus réputés : moelleux et savoureux, ils sont d'une grande richesse aromatique.

COPPA
: C'est de la longe de porc qui va macérer de 8 à 15 jours dans un mélange de sel, poivre, ail, girofle et vin, puis séchera 4 à 5 mois afin de développer ses arômes. Cette charcuterie savoureuse et typée est également très estimée.

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Cette autre partie de l'Italie qu'est la
Sicile
a aussi des spécialités tout à fait remarquables.

Pasta Con le Sarde
(pâtes aux sardines, sauce aigre-douce)
Bottargua
(poutargue de thon)
Arancini
(boulettes de riz farcies et panées)
Caponata
(légumes confits dans l'huile d'olive)
Cannoli
(pâte sucrée fourrée de Ricota, amande et fruits confits)

N'oublions pas le
Vin de MARSALA, le TAORMINE (vin aux amandes), le "PASSITO
" de PANTELERIA, de vendange tardive.

en ce qui concerne la
Sardaigne, vous allez sûrement craquer pour ses extraordinaires charcuteries et découvrir des vins qui vous surprendront
.


Pour déguster au mieux ces mets extraordinaires, il est évidemment de bons vins et l'Italie n'en manque pas.

les vins Italiens.

A Découvrir :
www.buonappetitoate.com

http://www.saveursdumonde.net/ency_9/italie/9italrec.htm

http://www.italie1.com/quelques-recettes-italie-1-1649.html

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Autres incontournables, les célèbres PIZZAS. Au 16è siècles, avant l'apparition de la Pizza, on préparait en Italie des tourtes sucrées, salées. Au 19è siècle, les Napolitains seront les premiers à utiliser la tomate cuite en sauce sur les galettes à pain. Ce qui fait qu'on ne se lasse jamais de la Pizza, c'est qu'elle se fait de toutes les façons avec une variété infinie de produits (voir notre article sur la Pizza)

Autre plat célèbre, le
RISOTTO (aux fruits de mer, fois gras, légumes,....) ; moins connu, mais délicieuse, la vieille recette populaire du sud de l'Italie, la FOCACCIA
.

Quelques très bons fromages,
Gorgonzola, à pâte persillé, Parmesan, Fontinal
(à pâte fondante et moelleuse et au petit goût fumé)

La cuisine

La cuisine a une place très importante dans la culture italienne. Connue dans le monde entier, elle est appréciée et imitée à tout azimut. Elle est cuisine de merveilleuse qualité, nourrissante et salutaire, transmise depuis des siècles par la vie de famille. D'origine surtout rurale, proche de notre terre et de ses produits saisonniers, elle est une cuisine génuine et basée sur des ingrédients naturels.
Elle est riche de plats uniques de pâtes, accompagnées par des produits potagers, des ingrédients liés à nos traditions locales; mais aussi d'une très grande variété de viande, d'excellents poissons arrivant des mers de notre péninsule, d'une panoplie de fromages traditionnels et de gâteaux remarquables. Mais sur nos tables, le plat de résistance est le "premier", dans toutes ses variantes: pâtes, soupes, potages, minestrone, risotto, flans.

Les plats traditionnels plus répandus, qu'ils proviennent ou non de la cuisine rurale, sont devenus le long du temps des véritables "spécialités". Des soupes avec du pain rassis et de légumes, comme la ribollita ou l'acquacotta de la Toscane, pour arriver aux innombrables recettes qui, même en utilisant des ingrédients très simples, sont devenues des "classiques" de la cuisine italienne. En effet, la qualité de nos plats dépend principalement d'une conjonction unique entre saveurs et parfums, temps de cuisson et équilibre des ingrédients, capacité créative et préparation soignée, le tout lié par la passion. En respectant les variables régionales, notre cuisine garde ses plats traditionnels sur tout le territoire.

Quelques indications à propos d'un repas à l'italienne
On peut commencer par des hors-d'œuvre variés et, après s'être régalés des saveurs méditerranéennes de légumes, charcuterie, sauces, salades, flans, fruits de mer, …continuer avec un premier plat de pâtes (essayez celles qui sont faites à la main) avec les condiments les plus différents, ou avec un risotto. Passez ensuite au deuxième plat, viande ou poisson, accompagné par des légumes et suivi d'un fromage délicieux. Et vous pourriez vous arrêter là. Mais, on le sait bien, on trouve toujours une petite place pour le gâteau.

Cuisine italienne et recettes

Points de repère utiles:

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